Chaque jour, je me pose des questions et je ne peux rester ignorant.

Je ne peux pas rester sans réponse.

« On le droit de ne pas savoir mais on n’a pas le droit de rester ignorant » disait le professeur de comptabilité de mon associé Arnaud.

C’est en ce sens que je lis des livres, que j’écoute des podcasts, que j’entre en contact avec tout ceux et celles qui pourraient avoir des réponses à mes questions.

C’est une des raisons pour lesquels je fais des podcasts depuis 2010, pour avoir le « Cheat Code » de rentrer facilement en contact avec des personnes qui ne m’adresseraient peut être jamais la parole autrement.

Comme je l’expliquais dans un récent article LeaderCast, la majorité des gens ont la même passion, c’est à dire eux-mêmes.

D’un côté, c’est tant mieux car ils ne sont pas muets quand il s’agit de partager leurs expériences, ce qu’ils vivent, ce qu’ils en retirent.

De l’autre, c’est à prendre avec du recul car nous avons tous tendance à remanier nos souvenirs et souvent à les embellir.

Une histoire se raconte toujours mieux à rebours.

Dans cette quête de réponse à mes questions que ce matin, je suis tombé sur un podcast « pépite » que je partagerais dans ma Revue de Presse sur mon Patreon, dans laquelle chaque semaine depuis presque 3 ans, je partage mes meilleurs liens de la semaine.

C’est une façon pour moi de faire mieux ensemble que seul puisque tout le savoir du monde n’a aucun intérêt s’il n’est pas partagé et si l’on n’essaie pas de faire mieux ensemble.

Il n’y a que l’entraide qui nous sauvera.

A celui ou celle qui pense l’inverse, l’avenir lui prouvera heureusement le contraire et j’espère rapidement.

Il n’y a aucun intérêt à réussir seul dans son coin.

Ce podcast m’a frappé car il partage une vision essentielle que l’on a tendance à oublier.

Rien ne nous appartient.

La plupart des gens, lorsqu’ils achètent un objet se l’approprie.

C’est le mien.

Jusque là, ce n’est pas très dérangeant.

Mais cela le devient quand ils s’approprient d’autres personnes : Ma femme, mes amis, mes enfants…

En ce sens que l’appartenance tend à définir des comportements que l’on attend d’autrui.

Si ce sont les miens, je les connais et je les ai choisis pour ses qualités et ses défauts.

On en revient à ce délire égocentrique sans fin.

D’ailleurs, on choisit plutôt une personne pour ses défauts que ses qualités.

« Puis-je supporter ses défauts ? »

Du moins, ce que j’apparente à ses défauts même si personnellement, cela fait longtemps que je ne réfléchis plus de manière binaire comme je l’expliquais dans cet article Leadercast.

Ce qu’il est frappant de constater, c’est que rien de tout cela ne nous appartient.

Nous n’avons aucun pouvoir dessus et tant mieux d’un côté.

Quelle angoisse de devoir contrôler tout ceux qui nous appartiendraient.

Sans compter le côté déceptif qu’il y aurait puisque chacun agit comme bon lui semble presque tous le temps.

Pourtant, c’est ce qu’essaient de faire de nombreuses personnes, à vouloir contrôler autrui quand ils n’arrivent déjà pas à se contrôler.

On en vient à l’unique vérité : La seule « chose » qui vous appartient, c’est vous.

C’est vous avec vos pensées, vos émotions, vos réactions à vos émotions, votre façon de vous exprimer, votre corps, votre manière de bouger, de respirer…

La liste est presque infinie.

Pourtant, la plupart des individus ne prenne aucun soin de ce qui leur appartient réellement.

Les émotions ? On ne les regarde pas avant de d’agir.

On explose littéralement, quelles qu’elles soient.

Nos pensées ? On les partage sans penser ce que l’on dit alors qu’il faudrait penser avant de dire.

Notre façon de nous exprimer, de nous comporter ? C’est en mode pilote automatique !

C’est le reflet de notre éducation et de notre expérience de vie et je suis comme je suis, sans avoir conscience que cela peut se changer.

Notre corps ? N’en parlons même pas.

C’est un massacre à l’heure de la comparaison sur les réseaux sociaux, il suffit d’aller faire ses courses pour voir l’état dans lequel sont la majorité : En surpoids, avec du mal à marcher, bossus comme Quasimodo…

On est très loin de ce que l’on voit sur internet.

Pourtant, ils peuvent avoir la dernière voiture, le dernier téléphone, avoir un intérieur minutieusement rangé…

Prendre soin de tout sauf de ce qui leur appartient.

Cette société a exporté le bonheur en dehors de nous quand il s’agit avant tout d’être bien avec soi-même.

Car la vie, c’est soi avec soi.

C’est d’abord être capable de se connaître, de se contrôler, de ralentir, d’agir en différé.

Si je réagis à la moindre sollicitation, quelle vie vais-je mener ?

Je vous le dis en mille : Une vie de merde, une vie d’esclave !

Si je ne suis pas capable de prendre soin de ce qui m’appartient, c’est à dire mon corps, celui-ci va me lâcher progressivement.

Nous avons été éduqués avec l’idée que l’on prendra soin de nous mais la vérité, c’est qu’une fois adulte, si vous ne prenez pas les devants, vous pouvez crever tout seul chez vous à petit feu.

On entend partout qu’il faut être bien avec soi-même avant de vouloir être bien avec autrui.

Pour une fois qu’on entend pas des conneries.

Hier, je me promenais en ville pour acheter de nouveaux livres à lire et je n’ai pas été surpris positivement : La plupart des gens font la gueule et sont en mauvais état.

Comment cela pourrait-il bien aller puisque notre corps est le reflet, passé un certain âge, de ce qui se passe à l’intérieur ?

A manger, regarder, procrastiner sur tout, ce qui nous appartient dépérit.

C’est comme commencer à faire son potager et arrêter de s’en occuper : Il ne donnera plus rien.

C’est comme une relation avec autrui, si vous ne l’entretenez pas, elle disparait sans surprise.

Prendre soin de ce qui nous appartient, c’est s’attaquer à soi-même.

C’est commencer par sourire à la vie, se rendre compte de l’opportunité que nous avons d’être en vie sans avoir rien demandé.

C’est se demander ce que je pourrais faire de cette vie.

Et enfin, comment avoir cette vie ?

Je vous le donne en mille : Ca ne se fera que si vous prenez soin de ce qui vous appartient réellement.