RECULE OU TREBUCHE ?

Si de nombreuses personnes ne vivent pas la vie qu’elles désirent et qu’elles passent complètement à côté, c’est parce qu’elles agissent sans réfléchir.

Elles font parce que tout le monde fait. Rappelez-vous que plus de 66% des gens font parce que les autres font, tels des moutons.

Elles achètent tel objet parce que leurs voisins l’a, ou alors un meilleur objet selon leurs critères pour se sentir supérieure ou du moins, pas inférieure, vu le manque de confiance en eux qu’ont la plupart des gens.

Elles se procurent telle voiture parce que d’après leurs suppositions et les manipulations subtiles du quotidien, c’est exactement ce dont elles ont besoin, ce qui les représente au mieux, colle à l’image qu’elles souhaitent transmettre.

Elles foncent têtes baissées sans réfléchir en amont.

Elles surconsomment tout ce qu’elles peuvent.

Parce que personne ne leur a appris, ne leur a dit qu’il fallait se retenir.

Ce serait presque un gros mot : Se retenir !

On veut jouir de tout et très vite.

On ne veut penser qu’à soi en oubliant que le bonheur est à plusieurs.

On veut prendre du plaisir rapidement, facilement et que cela ne demande aucun effort.

On agit parce qu’il faut agir sans se questionner sur le bien fondé de cette action, de ses actions.

Il faut dépenser parce qu’on a de l’argent sur son compte sinon à quoi pourrait-il bien servir ?

On nous parle sans arrêt d’éducation financière quand il ne s’agit que d’avoir du bon sens quant à dépenser un peu moins que ce qu’on gagne, à économiser, au cas où plutôt que d’être à découvert comme plus de la moitié des français chaque mois.

C’est lors d’une discussion avec un ami, que je suis également depuis plusieurs années via les suivi coaching à distance en musculation que je propose, que cette réflexion m’est venue.

Pendant longtemps, j’ai balancé tout ce que je pouvais en terme de contenu.

Je ne réfléchissais pas vraiment à ce que je « publiais ».

Il fallait écrire, chaque dimanche, un article pour mon site SuperPhysique.

Souvent, je l’écrivais dans l’urgence, en fin d’après midi le samedi, submergé par une inorganisation de mon emploi de temps, par une non priorisation de mes différentes tâches à effectuer.

Il fallait produire, peu importe la qualité, j’ai envie de dire, même si nombre de ses articles ont fait ma « renommée ».

Tout était de la même valeur, tout avait la même importance.

A un moment, par un signe du destin, c’est à dire une discussion avec une personne extérieure à mon cercle proche, j’ai su m’organiser, diminuant ma charge de travail, pour un meilleur résultat au global, et pas seulement financier, de moitié.

Depuis que je me suis, en quelque sorte, éveillé, je remets tout en question.

A chaque fois qu’une envie m’apparait, je me demande si celle-ci est fondée et me demande si j’en ai besoin.

Je ne succombe jamais à mes frustrations sur un coup de tête et les années passant, je sais me maitriser, me contrôler de plus en plus.

J’ai de moins en moins de pulsions, d’envies soudaines que je devrais absolument satisfaire.

C’est ainsi que cela me fait sourire, peut être jaune, quand on me demande régulièrement si je mange des gâteaux ou autres saloperies alors que je n’en ai pas la moindre envie au quotidien et que je ressens aucun sacrifice à ne pas m’empoisonner.

On ne me croit que rarement quand je dis que je n’en mange pas à tel point que certains que j’héberge à la Villa SuperPhysique sont réellement surpris que je sois le reflet de ce que je partage quotidiennement depuis deux décennies.

Il semblerait que je sois une exception quand j’estime que je devrais être la « norme », à ce sujet en tout cas.

Longuement, je me suis questionné sur toutes ses fausses envies et ce que cela impliquait.

Par exemple, je sais que si je mange une saloperie, quelle qu’elle soit, je vais la ressentir. Pas forcément physiquement mais inconsciemment sur ma manière de réfléchir, d’avoir des idées, d’être créatif, productif…

Je me souviens d’un élève qui souhaitait prendre du muscle et qui pratiquait le jeun intermittent, qui disait se sentir en forme jusqu’à tant que je reprenne son alimentation en main et qu’il me partage quelques semaines après se sentir mieux que jamais.

Si on a jamais été en forme, comment savoir que ce l’on fait nous met vraiment en forme, qu’on l’est vraiment ? Que ce que l’on fait ne nous impacte pas ?

De nombreuses personnes tentent de minimiser les effets de leurs actions, se racontent l’histoire que cela passe incognito, que cela n’a aucun impact mais c’est une histoire à dormir debout quand on y réfléchit moins d’une minute.

Toutes nos actions, nos faits et gestes ont des répercussions sur notre être, sur qui nous sommes, sur ce que nous ferons ou pas.

C’est pour cela que j’aimerais introduire un autre concept que celui de la bonne journée dont je parle régulièrement, celui de la vision.

La vision de votre vie idéale dans X semaine, dans X mois, dans X années si vous n’êtes pas emporté avant par la maladie et/ou un accident indépendamment de votre volonté.

Car il est fort probable, malheureusement, que vous ne la viviez pas actuellement.

Afin de pouvoir justifier ses actions et surtout d’être cohérent avec soi-même.

Si aujourd’hui, votre vie ne vous convient pas, faites l’exercice.

A quoi ressemble votre vie idéale ?

Où êtes vous ? Avec qui ? Que faites-vous ? Comment s’organise votre journée ? Dans quelle forme êtes-vous ? Combien d’argent gagnez vous ?…

Imaginez jusqu’au moindre détail.

Fermez les yeux, regardez.

Puis prenez une feuille et écrivez tout, mieux dessinez si vous avez une certaine maîtrise de l’art.

Prenez le temps car cette vision va déterminer tous vos faits et gestes.

Par exemple, quand j’ai envie d’acheter une nouvelle tenue de sport, je me demande toujours : « Est-ce que cette tenue va faire de moi un meilleur sportif, un meilleur « athlète » ? »

La réponse est, évidemment, toujours non donc je n’achète pas.

Je m’imagine avec et ce qu’elle va me permettre de faire de plus, de mieux… Je visualise, je visionne.

A chaque action que je pourrais potentiellement faire, je me demande à quoi elle pourrait servir.

C’est en ce sens que j’ai remis de l’ordre récemment dans mes différents contenus, notamment podcast avec la nouvelle chaine Youtube des SuperPhysique Podcast ou le changement de nom et de logo des Secrets du Sport devenus Hybrid Podcast.

Parce que tout part d’une vision.

Tout part de qui on est, de ce que l’on souhaite faire, de la destination finale que l’on désire atteindre.

Si l’on ne se demande jamais ce que l’on souhaite exactement pour son avenir, comment faire les bonnes actions au quotidien ?

Si l’on ne prend jamais de recul vis à vis de ce que l’on fait, à courir dans tous les sens, à n’agir que sur des coups de tête, comment pourrait-on vivre sa vie et en profiter vraiment ?

Parce que si profiter, c’est faire n’importe quoi, vivre au jour le jour, sans jamais se remettre en question, je ne nommerais pas cela « profiter » mais plutôt « survivre », se détruire.

C’est ainsi que la majorité des gens vivent, enfin survivent.

Et c’est pourquoi je vous invite à prendre du recul, sinon vous trébucherez, serez perpétuellement en équilibre sur un fil.

Je ne sais pas vous, mais je n’ai jamais eu beaucoup d’équilibre !

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