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Vous le savez, je suis un grand lecteur.

Enfin, quand je trouve un livre qui est bien écrit.

Sinon, je ne perds pas mon temps et je le classe dans ma rubrique de livres à donner.

J’estime que si quand on a fini une première lecture, on se dit qu’on ne le lire pas une deuxième fois, que l’on n’y reviendra jamais, qu’il peut également finir dans cette rubrique, cette case de ma bibliothèque.

C’est le cas du livre que je lis actuellement « Gagner le match du Business » de Mark Cuban.

Autant dire qu’avant ce livre sur lequel je suis tombé, presque par hasard, lors de mes recherches à la FNAC la semaine dernière, ce nom ne me disait pas grand chose.

En le feuilletant, je sentais que ce livre n’allait pas m’apporter grand chose, que ce serait surtout du Mindset à l’américaine mais je ne peux pas lire uniquement des livres qui me poussent à la réflexion continuellement sinon c’est un coup à devenir fou !

Toutefois, comme pour chacune de mes relations, j’essaie de me concentrer sur nos ressemblances, sur le positif, sur ce que je peux en retirer plutôt que sur nos différences et le négatif.

Je souhaite retirer du positif de tout, apprendre, évoluer et grandir.

Vous connaissez le mythe de la volonté ? 

Cette volonté qui fait la différence entre celui / celle qui réussit et celui / celle qui ne réussit pas ?

Cette volonté qui explique la victoire ou la défaite.

Ce mental qui ferait des miracles lorsque cela devient difficile.

Beaucoup pensent à tort que cette volonté se développe à force de travail, à force d’endurer, que ce n’est qu’une question de quantité de travail.

Mais comme pour tout dans la vie, il y a surtout le facteur chance.

C’est pour cela que David Epstein y consacre un chapitre dans son excellent livre « Le Gène du Sport » (Celui là, je le recommande plutôt deux fois qu’une) en démontrant que le facteur génétique rentre plus en jeu que l’on ne le croit.

Bien sur que s’exposer à de l’inconfort développe notre capacité à le supporter de plus en plus facilement, à l’inverse de ce que font la majorité à savoir se rendre la vie de plus en plus confortable.

Mais il y a des limites.

D’autant plus que l’on a tous de la volonté pour gagner.

Quand on est tout prêt de la victoire, de la ligne d’arrivée, on se sent pousser des ailes. On retrouve de l’énergie pour finir, comme un second souffle selon l’expression consacrée ce qui met à mal les concepts de limites musculaires, énergétiques et autres que j’ai développé dans le Guide Ultime de l’Hypertrophie.

Mais ce n’est pas ca la volonté.

La volonté, c’est ce que l’on fait quand personne ne nous regarde.

La volonté, c’est ce qui doit être fait et ce qui n’est pas sexy.

Je reçois de plus en plus de messages de personnes souhaitant s’entrainer pour la longévité vis à vis de mes publications sur mon compte instagram qui ne s’imaginent pas une seconde à quoi cela correspond mais qui aiment l’idée qu’ils s’en font.

Qui souhaitent orienter leurs entrainements en ce sens sans comprendre que la recherche de la performance en fait partie.

Que chercher à progresser, c’est refuser la stagnation, la régression, la mort.

Ce n’est pas « ne pas forcer » et s’entrainer en dilettante.

C’est juste bon pour devenir de plus en plus faible et supporter de moins en moins de contraintes.

Au contraire, c’est mettre encore plus de concentration et d’intention dans les détails.

C’est faire tout ce qui n’est pas sexy tout en sachant que c’est pour la vie car tout ce que l’on ne fait pas se perd, cette fameuse loi de l’entropie.

La volonté, c’est de se préparer dans l’ombre.

Ce n’est pas d’exprimer ses forces à la lumière.

Il n’y a aucune volonté derrière celle-ci.

C’est ce qui n’est pas glorifié par le peuple.

Il n’y a que de l’expression de son talent, de sa chance et des heures de répétitions que l’on a enduré avec plus ou moins de plaisir qui est encensé.

Aujourd’hui, nous jugeons le résultat.

Mais le résultat ne vaut rien.

Ce qui compte, c’est ce que l’on fait quand on est seul avec soi-même.

C’est ce que l’on fait quand personne ne regarde.

Concernant la longévité dont le Guide Ultime sortira pour Noel sous forme d’un article exceptionnel sur mon site RudyCoia.com, c’est accorder de l’attention à tout ce que nous faisons.

Ce n’est pas juste faire de l’isométrie.

Ce n’est pas juste s’étirer passivement.

Ce n’est pas fait de la gym douce comme on peut voir ca pulluler partout.

Ce n’est pas juste introduire du travail cardio-vasculaire dans son entrainement.

C’est une vision d’ensemble qui exclut tout compromis.

Il n’y a d’ailleurs aucun compromis possible à la longévité, à la santé sinon c’est que ce n’est pas un vrai objectif.

Peut être un rêve, voir un fantasme à la rigueur.

Un objectif impose un plan clair et prévis, qui sera évidemment remanié en fonction de la pratique.

Tout le monde se trompe sur la volonté, à croire que, comme pour tout, c’est une histoire de travail.

Comme disait Bobby Knight, un célèbre entraineur de basket, tiré justement du livre dont je vous parlais en début d’article :

« Tout le monde possède la volonté de gagner mais c’est seulement ceux qui ont la volonté de se préparer qui gagnent »

Gagner, ca se prépare donc et ca se décide.

C’est d’abord aimer le processus.

C’est faire ce qui doit être fait sans se trouver d’excuses.

Ce n’est pas rejeter la faute sur autrui, sur la malchance, sur la génétique.

Pour gagner, il faut mettre tout ce qu’on a dans le processus.

Dans le moment présent, dans ce que l’on fait, sans être ailleurs.

Après, définir gagner est une autre histoire.

Mais faire preuve de volonté, ce n’est pas quand tout va bien.

C’est comme la confiance en soi.

C’est savoir que l’on peut compter sur soi si ca va mal.

Le reste, ce ne sont que des balivernes.

Merci encore aux PATREOTES d’avoir rendu cet article possible.