Chaque semaine, j’essaies de vous transmettre par mon exemple ce que j’estime être de bons conseils.
Parce que je sais que seule l’exemplarité a le moyen de convaincre que si je ne suis pas reflet de ce que je transmets, mes mots n’auront que peu de poids et ma mission ne pourra s’accomplir.
D’ailleurs, je suis surpris de la notoriété qu’ont certains en jouant uniquement sur les apparences sans preuve de l’efficacité de leurs conseils.
Personnellement, je ne peux y accorder aucun crédit. Cela sonne faux à l’instar des réseaux sociaux où l’on ne se montre que sous son meilleur jour dans les meilleurs endroits ce qui n’est pas un reflet de la vraie vie, au contraire même.
Petite anecdote drôle de la semaine, quelqu’un m’a demandé ce que donnerait mes photos sans rentrer le ventre lors d’une pose double biceps, comme s’il y avait un intérêt « commercial » à poster une photo où je ne suis pas à mon avantage…
Récemment, j’ai reçu un commentaire sur l’application Podcast d’Apple qui me reprochait de ne parler que de moi à travers mes Podcasts.
Cela m’a fait sourire sur le moment car comme il s’agit de mes podcasts et que je souhaite partager mon expérience, heureusement que je parle de moi mais cela m’a fait réfléchir.
Peut être que pour certains, mon exemple n’est pas suffisant pour les faire « bouger ».
Peut être ont-ils besoin d’entendre d’autres personnes qui ont réussi en suivant les mêmes préceptes.
Pour rappel, la définition de réussir sa vie est celle-ci : « Réussir, c’est pouvoir un jour se regarder dans une glace et se dire : J’ai essayé, j’ai fait ce que j’ai pu. J’ai des regrets certes, j’aurais pu éviter certaines erreurs mais dans l’ensemble, j’ai tout donné. Je suis allé au bout de ma carte… Réussir, c’est répondre à l’appel de ses héros intérieurs et ne pas les décevoir. C’est être un champion à ses propres yeux. »
Suite à une idée de mon élève Baptiste, cette semaine, j’ai eu le plaisir d’interviewer l’un des tout premiers Podcasteurs : Patrick Béja.
Écoutant son Podcast le « Rendez-vous Tech » régulièrement, je n’avais pas pensé, ou plutôt imaginé l’inviter à « témoigner ».
Il faut savoir que Patrick a commencé à enregistrer des Podcasts en 2006 ce qui en fait véritablement un dinosaure.
Au début, passionné de jeux vidéos et écoutant quelques podcasts anglo-saxon, il se demande pourquoi il ne partagerait pas sa passion en français alors que rien n’existe.
Plus particulièrement fan de World of Warcraft, il lance alors son premier podcast avec un ami, c’est le début de son aventure.
Il n’envisage pas un instant d’en vivre mais le fait pour le plaisir. Il s’amuse comme un fou à partager sa passion, ne voyant pas le temps passé.
En 2014, soit 8 ans après, il découvre « Patreon », une entreprise qui vient de se lancer et qui permet de recevoir des dons de la part des auditeurs.
Aux Etats-Unis, cela a l’air de fonctionné alors parallèlement à son travail « normal », il lance un Patreon.
Il espérait gagner 100 dollars par épisode mais arrive rapidement à 500 dollars par épisode ce qui le fait remettre en question sa vie professionnelle.
Pourquoi ? Parce qu’il aime plus que tout partager ses passions, qu’il y pense nuit et jour (ou presque), qu’il adore ça, que c’est une réelle extension de lui-même.
Alors, après discussion avec sa femme, il arrête son « travail normal » et se lance à 100% dans la création de ses Podcasts.
Dès le lancement de son Patreon, il envisage de mettre du contenu en plus pour les personnes qui le soutiennent.
C’est pour lui une forme de remerciement, son travail « gratuit » ne pouvant suffire. Il ne pense même pas à fidéliser, à sécuriser ses revenus, il fait parce que cela lui semble normal.
Alors qu’un épisode lui prend entre 10 et 20 heures de travail et qu’il a aujourd’hui quatre Podcasts plus deux autres où il est invité régulièrement, on comprend rapidement que c’est un travail titanesque qu’il réalise.
Dans un monde où l’on voit des escrocs nous vanter pouvoir vivre aisément de sa ou de ses passions en travaillant quelques heures seulement par semaine et proposant des formations à plusieurs centaines d’euros, on comprend que ce n’est que de la supercherie.
D’ailleurs, quel serait l’intérêt d’en faire moins si on ne respire presque que pour sa passion ?
Ce n’est que lorsqu’il s’agit d’une extension de soi-même que l’on peut perdre la notion du temps, oublier tout ce qui se passe autour et être vraiment bon.
Afin de produire du contenu de meilleure qualité, il investit progressivement dans du matériel et fait régulièrement intervenir des invités.
Cela donne des Podcasts plus dynamiques, un peu comme ce que je fais avec Fabrice lors de nos fameux SuperPhysique Podcast avec nos anecdotes de vieux.
On écoute pour le contenu mais aussi pour la bonne ambiance.
Avant d’interviewer Patrick, je savais pour l’avoir écouter un certain nombre de fois et notamment l’avoir découvert dans l’épisode 21 de Nouvelle Ecole, quelles réponses il allait donner et quel exemple il serait.
A l’heure où beaucoup de personnes souhaitent vivre du Podcasts, la réalité est bien évidemment tout autre, d’ailleurs quelque soit le contenu que l’on produise.
Avant toute chose, il faut faire ce que l’on aime, transpirer ce que l’on aime.
Comme vu dans l’épisode précédent de LeaderCast, il faut agir en rapport avec sa motivation 3.0.
Si on pense à être récompensé, c’est déjà « mort ».
Rendez-vous compte : Il a fallu attendre 8 ans avant qu’il ne gagne ses premiers centimes avec son Podcast quand certains veulent être millionnaire avec le leur, leurs vidéos, leurs articles avant même d’avoir commencé…
Faire ce que l’on aime permet, c’est le pilier fondamental de la réussite que j’explique dans mon livre « The Leader Project« , d’être authentique, d’être soi-même, de ne pas jouer que le jeu des apparences.
Ce sont d’ailleurs nos imperfections toutes relatives qui font qui nous sommes et qui font que l’on plaît à certains et pas à d’autres, que l’on est attachant ou que l’on ne l’est pas.
A vouloir jouer le jeu du parfait, on est au mieux lisse.
A partir du moment où il a commencé à gagner de l’argent avec ses Podcasts, Patrick n’a pris presque aucun risque.
Il a attendu de gagner suffisamment avec pour se lancer à « temps plein ».
C’est à mettre en rapport avec tous ceux qui souhaitent se mettre à 100% sans avoir aucune sécurité, aucun revenu, aucune économie de côté.
Dans ce monde, la priorité que je répète souvent dernièrement, c’est d’avoir le plus rapidement possible un an de salaire de côté afin d’avoir l’esprit plus tranquille et de pouvoir pivoter si l’envie vous prenait.
Sans cela, oui, on peut avancer sur d’autres projets, quand on a du temps libre, avec la fatigue mais ce ne sera jamais aussi efficace que de se lancer à fond.
Toutefois, je pense qu’il est préférable, d’expérience, de faire au moins un peu chaque jour que de ne rien faire et d’attendre le moment parfait qui n’existe pas.
L’exemple du Podcast de Patrick est un bon exemple. Il le faisait en plus de son travail jusqu’au jour où il a pu s’y consacrer à temps plein.
La prise de risque était minime.
Dans le même temps, Patrick a diversifié ses sources de revenus.
Je ne sais à quel moment il a lancé plusieurs Podcasts mais c’est une manière de sécurisé son « salaire ».
A l’instar de mes divers projets dans le milieu de la musculation, il « faut », ce n’est pas peut être pas le mot mais suivre le flot de ses envies, de ce qui s’apparente à une extension de soi-même.
Ce n’est pas le but premier que de diversifier ses revenus et ses projets mais cela se fait naturellement car à ne faire qu’une seule chose, on finit par tourner en rond.
C’est ainsi que j’ai créé LeaderCast, parce que j’avais autre chose à partager que ma passion de la musculation.
Chaque projet complète ainsi les autres et fait parti d’un tout infiniment plus complexe qu’est notre personnalité.
Alors qu’il gagne confortablement sa vie par rapport à mes estimations, il sécurise encore un peu plus ses revenus en faisant sponsoriser ses podcasts.
Il se met à l’abri au cas où Patreon s’arrête du jour au lendemain, sait-on jamais.
Ce n’est pas dans l’optique de gagner plus mais dans l’optique de pouvoir continuer à faire ce qu’il aime, il a envie de continuer à faire des podcasts durant des années.
Il est intéressant de constater qu’au départ, il ne suffit pas de grand chose pour se lancer.
Pour faire un Podcast, son téléphone et ses oreillettes suffisent pour commencer. C’est comme ça que j’ai commencé personnellement dans mon salon à tourner en rond avant d’investir dans un micro plus professionnel.
Il n’empêche que c’est encore un bon exemple qui permet de relativiser l’investissement financier à mettre au début.
Aujourd’hui, tout est plus beaucoup plus facile qu’à mon époque où si on était pas ingénieur, il était compliqué de monter son propre site, d’en faire un beau.
J’ai même connu les vidéos que l’on hébergeait sur son propre serveur FTP avant l’arrivée de Youtube.
On était obligé d’acheter un appareil photo (j’avais un Canon Ixus 55) pour faire des belles photos qui sont moins belles qu’avec nos Smartphones d’aujourd’hui.
On achetait des caméras exprès (j’avais une Sony TG3E) pour filmer quand désormais, le dernier des SmartPhone filme mieux que ma caméra qui a 5 ans, fait des photos de meilleures qualités que mon reflex acheté en 2012… (A ce sujet, je recommande le Google Pixel 3a, c’est véritablement une merveille, surtout au vu du prix qu’il coûte).
Cela me fait penser que j’écoutais ce matin un Podcast ou l’intervenant expliquait que la timidité était, en fait, une sur-importance que l’on se donnait, dans le sens où on pensait que notre apparence, que ce l’on disait était, serait le centre de l’attention.
Je trouve cela intéressant à avoir en tête car vous êtes nombreux à avoir peur de vous lancer.
Je me souviens d’ailleurs d’une de mes élèves qui se mettait énormément de pression pour sa première vidéo, qui pensait que la terre entière allait la regarder alors que d’expérience, à moins d’un pure coup de chance, il faut des dizaines et des dizaines de vidéos avant de percer, une certaine persévérance.
En terme de résultats, elle a eu quelques vues ce qui l’a déçu mais qui était prévisible.
Là, où je souhaite en venir, c’est que réussir n’est pas si difficile que cela.
Oui, il y a des étapes à suivre mais elles ne sont pas gravées dans le marbre, à suivre suivant un ordre précis.
Il faut surtout aimer ce que l’on fait, avoir une envie irrésistible de le partager et suivre ses pulsions.
Tout le reste se mettra en place progressivement, vous vous y intéresserez quand ce sera le moment.
Par exemple, je ne me suis intéressé au référencement de mes articles de musculation qu’à partir de 2017. Avant cela, je connaissais vaguement le sujet mais cela ne m’intéressait pas spécialement.
J’écrivais parce que j’avais envie d’écrire, de partager, d’éviter les erreurs que j’avais commises à d’autres et quand cela fut le moment de m’y intéresser, je m’y suis intéresser avec plaisir.
Avant, cela m’aurait « énervé », perdu, paralysé et je n’aurais peut être rien écrit car cela avait l’air compliqué (Je ne dis pas que c’est facile aujourd’hui mais mon intérêt pour a rendu cela accessible).
A vouloir tout optimiser au mieux dès le début, on ne se lance jamais car on peut toujours optimiser, on peut toujours chipoter sur de nombreux détails.
Mais ce sont pas les détails qui vous feront vivre de votre passion si vous devez en vivre.
C’est l’amour de ce que vous faites qui vous donnera des ailes.
C’est d’aimer la mission que vous avez au plus profond de vous-même.
J’oserais conclure en vous disant que j’explique tout cela en détails avec les différentes étapes que j’ai suivi sans le vouloir et que je fais suivre à ceux qui font appel à mes services de coaching via LeaderCast dans mon livre « The Leader Project« .
Parce que je suis persuadé qu’en les suivant, il n’y a que peu de chances de ne pas réussir à terme si on est vraiment aligné avec soi-même.
Je vous souhaite donc une bonne lecture et vous incite avant de le lire à suivre ma Formation gratuite qui sert d’introduction à celui-ci.
En espérant voir vos projets fleurir prochainement (N’hésitez pas à m’écrire à ce sujet d’ailleurs, j’en parlerais avec plaisir à l’audio).
Rudy