IL SUFFIT D’UN SEUL !

Je viens de finir un livre que je ne relirais sans doute pas et que je donnerais au premier qui le prendra à la Villa SuperPhysique quand il y viendra : « Gagner le Match du Business« .

Malgré tout, celui-ci m’a fait de bons rappels.

Vous savez, on a beau savoir que si on ne répète pas ce savoir, on l’oublie.

La plupart du temps, c’est le résultat de mes recherches quotidiennes : Me rappeler ce que j’avais oublié.

Je fais, quand même, de belles découvertes que je vous partage plutôt deux fois qu’une que ce soit dans mes articles, vidéos ou encore podcasts et de manière exclusive pour les pépites sur mon Patreon.

Toutefois, quand on entreprend un projet, on ne sait jamais jusqu’où on va aller.

Nous avons des rêves qui deviennent des objectifs pour lesquels nous faisons des plans.

En théorie, si on suit le plan, il est impossible d’échouer.

Mais ca, c’est la théorie.

Car rien ne se passe vraiment comme prévu.

Je sais que nous voulons des certitudes mais nous ne pouvons en avoir qu’en restant dans notre canapé, à rester inactif.

Là, on sait qu’il ne se passe rien de rien.

Dès que l’on bouge, c’est l’incertitude.

Quand on lit des biographies et autobiographies, comme elles sont écrites à rebours, on peut croire que les protagonistes savaient exactement ce qu’ils faisaient à chaque moment de leurs ascensions et que c’est pour cela qu’ils sont où ils sont.

Cependant, écrire l’histoire à reculons est une bonne façon de rationnaliser ses faits et gestes, d’inventer une histoire à laquelle on a envie de croire car tout semble logique.

Dans la réalité, tout n’est qu’incertitude.

Tout n’est qu’improvisation.

Naturellement, tout part d’une vision comme je le partageais dans un précédent article Leadercast.

A l’été 2009, quand je suis en pleine création de mon site SuperPhysique, je crois me rappeler d’une conversation téléphonique avec mon ami Brice où je lui explique qu’un jour, il est possible que nous fassions une marque de compléments alimentaires, une application, une salle…

Je n’ai encore rien fait, à part réaliser des suivi coaching à distance via mon site RudyCoia.com, que je me vois déjà tout en haut de mon affiche.

Mes rêves qui n’étaient que ca à cette époque sont devenus réalité mais il n’y avait aucun plan pour les atteindre.

Ils se sont réalisés car ils sont une extension de moi, depuis toujours.

Si j’avais fait un plan, cela n’aurait sans doute pas fonctionné, n’aurait pas été naturel.

Quand tout s’est bien goupillé au fil des années, me créant des opportunités sans que je les cherche.

J’aimerais pouvoir vous dire que plus vous allez travaillé avec votre cœur, plus vous serez récompensé, que vos rêves se réaliseront mais ce n’est pas le cas.

La vérité, c’est que j’ai eu de la chance, beaucoup de chance, du moins dans ce domaine.

La vérité même, c’est qu’il suffit d’un coup de chance.

Quand je me suis intéressé au Kayak afin de devenir champion de Kayak, j’ai interrogé presque une centaine de personnes pour finir par conclure par un article où je partage toutes mes conclusions à ce sujet « Comment devenir un champion de Kayak ? » et qui peuvent s’extrapoler dans tous les domaines.

Ce n’est qu’une question de chance !

Il faut être né avec la bonne génétique, les bonnes longueurs osseuses et musculaires, le potentiel à développer sa VO2 max…

Mais surtout, il faut être au bon endroit avec les bonnes personnes.

Car le coup de chance ne vient pas de soi, même si on tente de le provoquer.

Il provient des rencontres que l’on fait, d’une personne qui nous fait confiance.

Il arrive quand on ne s’y attend pas car on est avenant, tourné vers autrui, que l’on donne parce qu’on ne peut tout garder pour soi.

Car on a compris que la vie, c’était le partage.

Que la vie donnerait peut être si on donnait beaucoup.

Donner un peu, c’est comme espérer faire 10 minutes de musculation et devenir vraiment musclé.

On a provoqué la chance et ce serait un vrai miracle pour qu’elle survienne.

La chance, elle se mérite sans certitude qu’elle arrive.

Elle se détermine par les opportunités que vous vous créez.

De nos jours, il ne suffit plus de faire son travail au mieux.

C’est le pré-requis indispensable.

Il faut aller vers autrui, le considérer (Cf cet article LeaderCast), appliquer les règles que Dale Carnegie expliquait il y a déjà plus d’un demi-siècle.

Si on veut avoir de la chance, il faut multiplier les opportunités.

Car on a rarement du premier coup.

Et il suffit d’un seul coup de chance pour tout changer.

Il suffit d’avoir parlé avec la bonne personne.

Il suffit d’avoir été au bon endroit.

Il suffit d’avoir donner dans le bon contexte.

Le problème, c’est que l’on s’arrête trop tôt quand on a un objectif.

On arrête avant d’avoir commencé.

On n’a pas commencé qu’on est déjà démotivé.

Pire, on vit dans ses rêves, à s’imaginer que tout doit se passer comme dans le plan, comme en théorie.

Il y a des domaines où j’ai eu beaucoup de chances et d’autres moins.

Mais je sais qu’il ne suffit que d’un seul coup de chance pour tout changer.

Par exemple, si j’étais resté en région parisienne, je sais que je n’aurais jamais eu la vie que j’ai désormais à proximité d’Annecy.

J’ai déménagé car des amis avaient déménagé avant moi sur place.

Des amis que j’avais rencontré en m’inscrivant dans une salle de musculation à l’heure où de nombreuses personnes souhaitent s’entrainer chez elle, oubliant l’importance du contact humain.

Ces mêmes amis qui m’avaient accompagné, à 18 ans, alors que je n’avais pas le permis pour aller ouvrir ma société quand on ne pouvait pas tout faire par internet.

J’ai été à la salle car d’autres connaissances avec lesquelles j’avais échangé sur internet m’avaient conseillé d’aller dans celle-ci et pas une autre.

….

Je pourrais défiler toute ma vie jusqu’à aujourd’hui ainsi.

Il a fallu d’un seul coup de chance pour que tout change.

Pour que la chance appelle la chance et que cela ne s’arrête plus.

Alors pensez-y la prochaine fois que vous pensez à abandonner vos rêves.

Peut être qu’il faut seulement plus la provoquer et se créer plus d’opportunités.

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