COMMENT J’AI AUTANT D’IDEES ?

Dans ma Formation gratuite dont j’oublie régulièrement de parler sur ce site, j’explique comment muscler son cerveau afin d’avoir des idées.

En effet, je suis surpris que la majorité manque cruellement d’idées.

Mais aussi de comment les organiser pour les multiplier.

Parfois, elle a une idée et c’est tout.

Pire, elle l’oublie parce qu’elle ne la note pas et que ce n’était pas le moment de la mettre en œuvre.

Alors que, comme un muscle, on peut s’entrainer à avoir des idées.

Lorsque je forme les futurs coach en CQP IF via celui que j’organise à Annecy via ABD Formation, nombreux sont désemparés à l’idée de transmettre leurs expériences et c’est normal.

Si personne ne nous apprend à avoir des idées, à les additionner, à les multiplier, comment pourrait-on savoir comment faire ?

Si personne ne nous apprend à les mettre en ordre et à les transmettre, elles sont vouées à disparaitre.

A part via un coup de chance du destin, cela s’apprend comme beaucoup de traits de caractères.

Ce ne sont pas les idées qui me manquent mais plus l’envie de les concrétiser, étant arrivé à un stade de mon existence où j’ai plutôt envie de tout partager sans forcément les vendre, ce qui explique mes dernières vidéos masterclass et mes « guides ultimes » sur RudyCoia.com

Me détacher d’un pseudo résultat pour me concentrer sur le processus, uniquement le processus, qu’importe le résultat.

C’est antinomique à ce que je conseillerais à quelqu’un qui se lance, pour qui, le résultat entretient la motivation et le développement sur le moyen et long terme.

Mais cela n’empêche pas d’avoir des résultats, non plus.

Ce serait comme faire de la musculation sans chercher à progresser, à se transformer physiquement. A un moment, cela lasserait et on arrêterait.

Toutefois, tout commence par avoir des idées.

Autant le dire tout de suite, il y a peu de chances que vous ayez des idées inédites auxquelles personne n’aurait jamais pensé.

Pire, vous vous apercevrez rapidement que votre Eurêka a déjà été exploré des centaines, si ce n’est des milliers de fois.

Cela m’arrive souvent vis à vis des article sur j’écris sur ce site LeaderCast où je me rends compte que je n’aborde réellement jamais rien de nouveau.

Je ne fais que dérouler ma pensée qui est celle de nombreux individus avant moi, et souvent, ce n’est pas la première fois que j’aborde le sujet mais je le déroule sous un nouveau spectre pour moi.

Je ne suis que le reflet de mon environnement, de mon éducation.

Les bonnes idées sont donc déjà là.

Elles sont dans les livres que vous lisez, dans les vidéos que vous regardez, dans les conversations que vous avez, dans les podcasts que vous écoutez.

Tout a déjà été dit mais… pas de la façon dont vous les exprimeriez, pas de la façon dont vous réfléchissez et nul doute que vous n’êtes seul à penser ainsi.

Nous sommes tous différents mais aussi si semblables comme je l’explique quand j’aborde la morpho-anatomie en introduction.

On a tous deux bras mais pas les deux mêmes bras.

Par exemple, en musculation, je sais depuis des décennies les sujets qui intéressent les gens et ceux qui n’intéressent personne.

L’entrainement des cuisses ? L’entrainement respiratoire ? L’entrainement sur ergomètre ?

Des niches, des trop petites niches si votre but est de vous faire connaître, de développer votre business.

On peut avoir un coup de chance une fois mais pas 2 fois comme dirait Jeff Tuche.

Toutefois, avoir des idées, ca s’apprend.

Aussi contre-intuitif que cela paraisse, tout commence par ralentir.

Au lieu de se presser, de courir, il faut marcher, respirer, prendre le temps.

C’est drôle car comme je le racontais plus haut, c’est exactement la lecture que je viens de finir, à savoir « Slow Productivity » de Cal Newport qui rappelle que rien de « bien » ne se crée dans la précipitation.

Mieux encore, que toutes les grandes réalisations de ce monde ne se sont faites que sur des années de « mijotage ».

Il n’y a jamais eu d’illumination comme on aime nous le narrer pour nous faire rêver.

Les bonnes idées ? Ce ne sont que des successions de petites idées.

Dis comme ca, ca démystifie déjà la grande idée révolutionnaire qui changerait le monde.

Mais même pour les petites idées, elles ne surviennent pas dans la Rat Race.

Elles surviennent parce qu’on entretient son cerveau, qu’on développe de nouvelles connexions.

On prend le temps de lire, ne serait-ce que quelques pages par jour.

De regarder des vidéos éducatives et pas seulement divertissantes, tout comme les podcasts.

De s’instruire en somme, même si le mot est souvent connoté négativement comme demandant des efforts.

Mais un effort n’est pas blanc ou noir, il est nuancé. Il est tantôt facile, moyen, difficile et encore avec de nombreuses variantes.

Il peut être ressenti comme passé inaperçu en fonction du sujet.

On parle souvent de sacrifices quand il s’agit de suivre un « régime » mais si on ressent les sacrifices, c’est que l’on ne souhaite pas vraiment perdre du poids car la motivation et la détermination mettent du sens sur les « efforts » qui n’en sont alors pas et plus.

Quand on nourrit son cerveau, on a forcément des idées.

Maintenant, il s’agit de ne pas les perdre.

Il faut donc les noter. Personnellement, j’utilise un cahier pour écrire manuellement ce qui rend l’ancrage plus profond.

Si je suis en déplacement, je note sur mon « Messenger » sur mon téléphone et je retranscris quand j’ai mon cahier.

Ensuite, chaque idée donne lieu a un fil de pensée. Qu’est ce que cela m’inspire ?

Qu’est ce que je souhaiterais aborder ? Transmettre ?

D’un mot peut découler des centaines de nouvelles idées ou juste une autre façon de voir cette idée.

Comme je l’explique dans mon meilleur livre « The LeaderProject », si on me dit « Pectoraux », je peux faire une liste de 100 sujets autour d’eux : anatomie, régionalisation de la contraction, comment travailler le milieu des pectoraux, faut-il chercher à isoler le haut des pectoraux,…

C’est une mécanique à acquérir mais qui ne peut se faire que si vous nourrissez votre cerveau et que vous laissez tout mijoter.

Car, comme je le répète, ce n’est pas une course.

Il n’y a rien à gagner si ce n’est l’épanouissement de réaliser par soi-même, peu importe le temps que cela prend.

Il ne s’agit pas de dépenser son temps le plus rapidement possible.

Il s’agit de prendre le temps.

En plus, les idées viennent quand on ne s’y attend pas.

Il m’est déjà arrivé de ne pas avoir d’idées pendant des jours, à « errer » et d’autres jours, à en avoir des dizaines.

Car on ne contrôle pas son destin comme j’aime le penser.

Elles surviennent quand on est seul avec soi-même, dans le calme, à marcher.

C’est comme écouter un podcast assis ou en mouvement, on n’a pas la même attention, la même écoute.

On dit que la vie, c’est le mouvement, ce que je ne peux que plussoyer.

Les idées viennent du mouvement, comme d’une mélodie, d’une danse, d’un flow.

Elles ne surviennent jamais dans l’agitation frénétique.

Si les gens ne savent pas ce qu’ils veulent dans la vie, n’ont pas de vision de comment ils souhaitent vivre, c’est uniquement parce qu’ils ne prennent pas le temps d’avoir des idées.

Alors faites moi plaisir, ralentissez, prenez le temps.

Car sinon, sans idées, vous ne pourrez que celles des autres.

Si cet article vous a plus, je vous invite à poursuivre sur mon PATREON.

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