Depuis tout petit, j’ai toujours eu foi en mes capacités.
Plus encore, j’ai toujours cru que j’étais né sous une bonne étoile, que la chance était avec moi.
Ceci s’est renforcé au fil des années.
D’abord, par l’obtention de bonnes notes à l’école sans forcer mon talent, puis que de mes quelques « victoires » en compétition sportive.
Cela m’a permis de croire en moi, le tout encore accentué par ma mère qui n’a fait que me glorifier comme je l’explique dans mon meilleur livre « The LeaderProject« .
Par la suite, j’ai attaqué la musculation et j’ai encore eu foi en mes capacités.
Je suis devenu champion de France en 2005 de Force Athlétique et de développé couché et j’ai même cru que j’allais devenir champion du monde.
A aucun moment, je n’ai douté d’y arriver jusqu’à ce que la réalité me rattrape.
J’ai cru que j’allais devenir champion du monde de Bodybuilding comme Jean Luc Favre par la suite jusqu’à tant que la réalité me rattrape encore et que je découvre que tous les champions de ce sport sont dopés jusqu’à l’os.
Cela n’a jamais entaché ma foi en mes capacités.
Même si je n’y arrivais finalement pas, ma confiance n’a pas diminué.
Car chaque jour, j’avançais, je me montais la tête, je visualisais d’autres objectifs.
Je n’en avais pas qu’un seul mais des multiples.
Si j’avais du décrire ma religion, elle se serait résumé en un mot : MOI !
C’est pour cela que je connais l’égocentrisme et ce monde autocentré pour y avoir fait un long séjour.
Mais cette foi en moi m’a permis de gravir les échelons, d’entreprendre de nombreuses entreprises et de me focaliser sur leurs réussites.
La foi, de ce que l’on dit, fait déplacer des montagnes.
Il y a fort longtemps, à priori, il n’y avait que les textes religieux mais aujourd’hui, tout est devenu religion.
Ce que je crois devient ma foi, devient mes règles, ce en quoi je crois, ce que je me raconte et ce que je ferais.
Si j’évoque ce sujet, c’est parce qu’il y a quelques jours, je suis tombé par hasard sur un podcast d’un entraineur de boxe (Que je partagerais sur mon Patreon) qui expliquait ce qui différenciait les bons boxeurs des mauvais boxeurs.
Je m’abstiens de vous partager le sketch des inconnus concernant le bon et le mauvais chasseur mais l’idée est là.
Le mauvais boxeur, il agit sans être là.
Il pense à la boxe quand il est à la salle de boxe, à l’entrainement.
Mais en dehors, il a d’autres chats à fouetter (que personne ne fouette de chats, c’est juste une expression).
Il aimerait devenir meilleur, faire des compétitions, et s’imaginer être un champion mais c’est plus un rêve qu’autre chose.
Jamais, il n’a visualisé le chemin, les différentes étapes, et l’aboutissement de le devenir.
Certes, il progresse mais il est « rapidement » limité car il ne peut pas comprendre ce qu’il fait.
Il lui manque ce petit truc en plus qui fait toute la différence.
C’est ce qu’a le bon boxeur.
Lui, il croit en lui.
La boxe, c’est sa religion. Il regarde tous les combats, il analyse, il essaie de copier les meilleurs coups des champions qu’il voit combattre.
Il s’intéresse à l’histoire de son sport.
Il respire Boxe et surtout il essaie de comprendre.
En dehors de la salle ? Il ne pense qu’à ca, cela l’obsède.
Il n’est pas devenu champion, il est né champion comme disait Connor Mc Gregor du temps de sa splendeur en MMA.
Il se pose des questions pour faire mieux et même s’il cumule le même nombre d’heures d’entrainement que le mauvais boxeur, elles n’ont pas du tout le même impact.
Car il ne s’agit pas de faire des heures.
Il s’agit de faire que ces heures comptent comme disait Jean Texier, le plus grand écrivain en musculation que la France ait connu et qui explique c’était le champion qui faisait la répétition et pas la répétition qui faisait le champion.
Le bon boxeur, il s’implique.
Il a tellement la foi dans ses possibilités, que même s’il doute, cela ne dure pas.
Il sait comment retrouver l’œil du tigre car il a déjà connu ce sentiment.
Alors que je rencontre de nombreux futurs coach sportif dans les CQP IF où j’interviens, peu ont la foi.
Depuis que je suis devenu formateur, combien de personnes m’ont parlé de passion quand elles n’en ont pas une once selon ma définition ?
Bien sur, tout n’est pas blanc ou noir mais il n’est pas possible de réussir sans être amoureux de l’activité dans laquelle on souhaite exister.
C’est comme une relation de couple sans amour, nous savons tous qu’elle n’est pas vouée à durer.
Il manque le ciment qui fidélise, qui lie, qui fait que l’on reste même si on s’engueule, même si c’est dur.
Dans tous les domaines, il en va ainsi.
Car personne ne réussit quoi que ce soit du jour au lendemain.
Il faut avoir la foi de continuer, la foi de persévérer, la foi d’y croire malgré les obstacles et les échecs.
La foi fait faire car elle est écrite, parce qu’on a vu ses accomplissements, car on y croit plus que tout.
C’est le destin, c’est de la prédestination.
C’est comme ca que je sais si quelqu’un va réussir, parce qu’il sent l’amour de son activité.
Il a un truc en plus qui ne s’explique pas, qui ne s’invente pas, qui ne se décide pas.
Qui est le reflet de notre éducation mais aussi de nos gênes et de la chance de tomber sur une obsession.
Alors que j’attaque l’autobiographie de Kelly Slater, voici ce qui sépare le bon du mauvais, quelque soit le secteur : LA FOI !