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En promenant ma bête diabolique ce matin alors que le soleil se levait à peine, je me demandais ce qui empêchait la majorité des gens de vivre une vie heureuse et pleine de sens.
Bien évidemment, nous n’éprouvons pas du sens pour les mêmes activités, les mêmes expériences, même si nous avons des similarités.
Celles-ci sont d’ailleurs bien développées dans le livre « The Good Life » que je vous recommande de lire.
A chaque action que j’entreprends, je me demande si cela fera sens quand je vivrais mes dernières secondes sur cette terre.
« Si c’était à refaire, est ce que je le referais ? »
C’est avec cette vision de la vie, en bonne partie, que j’essaie de vivre chaque jour afin d’avoir le moins de regrets possible.
Ne rien regretter n’est pas possible mais si je peux faire plus de meilleurs choix que de mauvais choix, je signe tout de suite et que l’on me montre où.
Aujourd’hui, tout le monde numérique dans lequel nous vivons plus que dans la réalité, a été conçu pour nous forcer, nous inciter à réagir, pour nous déranger.
Il a été pensé par des personnes plus intelligentes que nous, qui regrettent parfois d’avoir contribué à cela comme l’inventeur du « Scrolling » ou des divers algorithmes afin de nous garder le plus longtemps possible sur leurs plateformes.
Leurs regrets sont d’ailleurs bien visibles dans le livre « On vous vole votre attention« , une Masterclass.
Toutefois, à la question, « comment peut-on vivre une bonne vie ? », je ne pense pas que quiconque réponde « En réagissant à tout ce que je vois ».
A vouloir réagir à tout, à mener tous les combats, à donner son avis sur l’entièreté de ce que l’on nous montre sans avoir la moindre force d’action, on perd sa vie.
D’une part, car on ne peut réagir à tout et s’impliquer dans chaque combat.
D’autre part, car nous ne pouvons souvent rien y faire.
Ma vérité est qu’une bonne vie est une vie d’action, une vie où j’agis.
Où je définis comment je souhaite vivre, quels sont mes objectifs prioritaires et où je fais le choix de délaisser les autres car je n’aurais, de toute façon, pas le temps, ni l’énergie de les investiguer.
Une bonne vie, c’est déjà choisir.
Mais ce n’est pas suffisant.
On nous parle d’une guerre d’attention depuis plusieurs décennies et l’invention de la télévision avec ses nombreux programmes mais plus que jamais, tout est fait pour nous distraire, pour nous faire réagir.
Si l’on n’y prend pas garde et que l’on ne fait pas de réglages en ce sens, nous sommes, sans arrêt, sortis du moment présent.
Nous recevons je ne sais combien de notifications sur notre téléphone, notre ordinateur que nous estimons toutes aussi importantes les unes que les autres quand elles sont dans 99% des cas complètement futiles.
C’est une des raisons pour lesquelles je ne réponds jamais au téléphone si je n’ai pas pris rendez-vous en amont avec une personne.
C’est une des raisons pour lesquelles je réponds doucement quand on m’écrit sauf s’il s’agit de mes proches, de ceux que j’ai choisi.
C’est pour cela que j’ai enlevé pratiquement toutes les notifications sur mon téléphone pour ne pas être tenté de réagir.
Que je travaille de manière asynchrone autant que possible.
Je veux pouvoir agir sur ce qui m’importe.
Quand on est à son compte et que l’on a inventé son métier, celui de coaching en musculation à distance, qui n’existait pas avant 2006 et que je crée mon premier site « RudyCoia.com« , on ne peut pas être dans la réaction.
On se crée son propre travail.
C’est pourquoi je répète régulièrement qu’être à son compte, entrepreneur n’est pas pour tous car si vous n’êtes pas capable de prendre du recul, de réfléchir et vous trouver du travail à accomplir, de vous en inventer via votre vision, vous ne pourrez pas gagner décemment votre vie.
On est obligé d’être dans l’action.
On ne peut pas attendre que le travail nous tombe dans le bec, que l’on nous dise quoi faire comme si on était salarié.
On doit réfléchir, sans arrêt à ce que l’on va pouvoir encore inventé, partager, transmettre, mettre en place…
Je n’ai pas d’autres choix que de chercher à être au « maximum » dans l’action.
Je mets au maximum entre guillemets car les idées ne viennent que rarement quand on est sous l’eau, immergé dans que l’on fait.
Les idées viennent de ces moments où l’on ne fait rien, où le temps passe.
Il faut ainsi laisser de la place à l’improvisation possible sans certitude qu’elle arrive.
C’est ce que j’explique dans ma Formation Gratuite LeaderCast sur la partie « Comment muscler son cerveau ? » à laquelle vous pouvez encore accéder en cliquant dessus.
Il est possible que rien ne se passe et que l’on pense alors, à tort, que l’on a perdu son temps.
Mais c’est oublié que cette vie n’est pas une course.
Ce n’est pas une course au toujours plus, ni au toujours mieux.
« La vie, c’est » comme dirait un grand philosophe.
Quand on est dans l’action, on réfléchit à ce que l’on souhaite vivre, ce qui implique la mise en place d’un plan avec différentes étapes.
On définit un cadre, des règles, des actions pour atteindre ce but ce qui oblige à se mettre en mouvement.
Et comme notre temps et notre énergie sont limitées, on se prémunit de réagir, de n’être que dans la réaction.
Car c’est bien ce fléau de la réaction à tout va qui empêche la majorité des gens de vraiment vivre.
On peut passer sa journée à réagir à la vie d’autrui sur les réseaux, du moins de ce qu’ils en montrent et se faire des films aux scénarios hollywoodiens sur du pipeau.
C’est pourquoi j’essaie de me tenir le plus loin possible, même si je n’y arrive pas toujours, de ses notifications incessantes, de ses demandes de contacts qui n’en sont pas car je distingue le virtuel du réel depuis toujours.
Je souhaite vivre et je privilégie donc l’action, le réel, le mouvement.
La réaction, c’est comme l’équation anti-vie pour ceux qui auront la référence.
Personne ne regrettera jamais de ne pas avoir réagi à des futilités sans importance.
Mais tout le monde regrettera de ne pas avoir agi sur son lit de mort.
On en revient toujours à cette prise de recul à prendre vis à vis de soi-même et de la vie que l’on souhaite vivre.
Après quoi, tout s’éclaircit.
Merci aux Patreotes que vous pouvez rejoindre d’avoir rendu cet article possible 🙂