VOICI VOTRE NOTE !

J’écoutais un podcast de mes amis Sean et Raphael aujourd’hui sur lequel ce dernier s’exprimait sur la différence entre la notation et la correction.

J’ai particulièrement apprécié sa tournure de phrase et sa réflexion, n’ayant jamais apprécié d’être noté.

Quand on est enfant, l’école nous apprend à répéter.

Et si l’on répète correctement, on a des bonnes notes, on a des félicitations.

Par ce biais, on obtient un classement vis à vis des autres élèves censés déterminer nos compétences, notre valeur.

Par chance, j’ai toujours eu des bonnes notes.

Non pas que j’appréciais ce que l’on essayait de me faire répéter mais parce que j’ai une bonne mémoire.

Je retenais, sur le court terme, ce que l’on m’avait retransmis une ou deux semaines avant sans faire aucun effort, sans faire aucune révision, ce qui m’a valu d’avoir pratiquement mon brevet sans le passer.

Ainsi, j’ai toujours été dans les premiers malgré mon comportement blagueur de toujours.

Mon dernier bulletin de note, avant que j’arrête l’école en première, m’avait d’ailleurs désigné comme « L’emblème de l’immaturité »

Ce n’est pas l’immaturité qui me caractérisait mais la remise en question du système, ne comprenant pas sa logique.

On me demandait de disserter des pages et des pages sur des sujets que j’estimais inutile pour ensuite me juger, me noter et me rabaisser.

J’ai toujours estimé que personne n’était meilleur que moi.

Comme dit Mike Tyson : « Personne n’est meilleur que moi et je ne suis meilleur que personne. J’essaie juste de survivre ».

C’est ce que j’ai toujours pensé, bien avant de lire son autobiographie.

En ce sens, de quel droit qui que ce soit peut me noter et me dire que cette note reflète ma valeur ?

D’autant plus quand tout ou presque est une histoire de chance dans cette vie.

Je n’ai pas choisi d’avoir une bonne mémoire pour avoir des bonnes notes.

C’est quand même drôle quand on y repense à ces dissertations auxquelles on me notait souvent sous les 5/20 alors qu’aujourd’hui, il se passe rarement un jour sans que j’écrive et partage mes réponses sans oublier que j’ai déjà publié plusieurs livres.

C’est aussi pour cela que je suis un autodidacte et que j’ai du mal à suivre des formations avec des examens.

J’apprends mieux en posant des questions par moi-même, en m’intéressant à un sujet sans que l’on me force à m’y intéresser.

C’est peut être un tort mais c’est qui je suis.

Je ne souhaite pas être jugé et je ne comprends pas pourquoi je le serais.

Qui a le droit de me juger si ce n’est moi-même ? 

Organisant un CQP IF à Annecy sous l’égide d’ABD Formation, je me rends aussi malheureusement compte de la « supercherie » des examens qui sont loin de ce que doit être un coach sur le terrain, du moins pour réussir.

C’est un peu du même niveau que ceux et celles qui ouvrent des salles de musculation sans faire de musculation et qui achètent des lots de machines sans savoir si elles sont bien conçues ou pas.

Nous l’apprenons tous avec les années, avoir son diplôme peut ouvrir des portes mais n’est pas suffisant pour réussir et être épanoui dans son travail et sa vie.

En ce sens, être un perroquet n’apprend pas à vivre, tout au plus à survivre.

Répondre aux attentes d’autrui ? Non plus !

Raphael, dans ce podcast, a expliqué que la correction était salvatrice.

Et il est vrai que nous aimons tous apprendre, faire mieux.

Nous apprécions recevoir des conseils pour nous améliorer, d’autant plus quand nous les avons solliciter.

A l’inverse, il explique que la notation est destructrice et je ne peux que plussoyer.

Je n’ai jamais aimé ces notes, ces classements, ces catégorisations.

Le monde n’est pas binaire et il existe autant d’intelligence que d’individus, autant de talents que de personnes.

Cela me rappelle le livre « L’intelligence émotionnelle » de Daniel Goleman que j’avais lu en 2017 et qui démontrait un nombre d’intelligence multiple.

Depuis notre plus tendre enfance, on essaie de nous réduire.

On essaie de nous rabaisser, de nous dire que nous sommes nuls en ci et ca et que nous ne pouvons rien y faire.

La preuve via les notes que nous obtenons.

Ainsi, adulte, nous avons peur de rater, d’échouer.

Car quelle sentence nous attend si nous ne réussissons pas ?

Allons-nous être noté ? Que va penser autrui de nous ?

Grâce à ma présence précoce sur internet et les réseaux sociaux, j’ai réussi à me détacher du jugement d’autrui.

Il faut dire que je l’ai tellement subi, vécu qu’aujourd’hui, cela ne me fait plus rien.

Qui peut se permettre de me juger réellement ?

J’ai mes valeurs, ma morale, mon prisme et ce qui compte avant tout, c’est comment je me perçois, les actions que je fais en accord avec qui je suis, ce que je souhaite être.

Ce n’est pas l’avis, le jugement de personnes qui feraient mieux de s’occuper de leurs culs.

D’autant plus que ce sont toujours ceux qui ne font rien qui jugent.

Celui qui fait réellement ne juge pas, il montre l’exemple.

Il est dans l’action et parce qu’il fait, inspire, motive, tire vers le haut.

Il n’est pas là à perdre son temps à critiquer son voisin.

C’est toujours celui ou celle qui a peur du jugement qui juge, qui note.

Je ne me souviens pas avoir eu beaucoup de professeurs exemplaires qui me donnaient envie de faire plus.

Je me souviens surtout de professeurs qui avaient des exigences disproportionnés quant à leurs investissements, leurs manières de transmettre, qui n’étaient pas faits pour être là.

C’est tout un système qui est à revoir mais sera-t-il revu un jour ?

La vie ne consiste pas être catégorisé, classé, noté.

Cela ne produit que des gens qui ont peur, peur de tester, peur d’essayer, peur de rater et au final peur de faire.

Alors, faites moi plaisir, essayez de vous détacher de tout cela.

Personne n’est apte à vous noter et à vous juger.

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