Je ne sais pas ce qui me pousse à écrire une énième fois sur ce site mal référencé, n’ayant aucune chance de l’être vu la mort imminente du SEO mais je ne peux m’en empêcher tant que je constate des dérèglements dans cette société.
Chaque jour ou presque, je suis confronté à des personnes qui se dévalorisent, qui se trouvent tous les défauts du monde.
A des personnes qui se comparent à l’impossible, à l’élite de ce que l’on voit sur les réseaux sociaux.
Pire, qui prennent pour vrai ce que l’on nous partage en oubliant la réalité en dehors de ces x secondes de visionnages qui ne sont qu’une infime partie de la réalité.
Je vois des individus qui manquent de confiance en eux à tel point que cela me rend malade.
Que je n’ai qu’une envie : Les secouer comme des pruniers !
Car dans ce monde, il n’y a aucune place à la passivité.
Il n’y a aucune place à l’inaction, à l’attente.
On peut en faire le choix involontaire mais alors il ne faut rien espérer de cette vie et ne rien critiquer car nous sommes responsables, en bonne partie, de ce qui nous arrive.
Je suis toujours surpris de constater le manque de bon sens et de recul de la majorité.
On souhaite le beurre mais sans apprendre à faire le beurre, sans le proposer, sans le cuisiner.
On veut l’acheter, le consommer mais ne pas le produire et en récolter quand même les fruits.
On veut le partager alors que l’on ne fait rien pour mériter ce partage.
Alors qu’on sait tous que rien ne vaut le fait maison !
C’est pire que le communisme.
On exige l’extorsion de ceux qui font et on s’offusque de ceux qui font le beurre jour après jour et qui réussissent.
Pire, plutôt que de demander comment faire du beurre et d’apprendre, on préfère demander le beurre tout court pour le gloutonner à volonté, le surconsommer sans en avoir le réel besoin.
Mieux encore, on critique allègrement ceux qui le font et qui en récoltent les fruits, les salops !
On s’étonne après que ceux qui font le beurre réussisse financièrement dans cette société.
La vérité, c’est qu’à force de vouloir être en dehors du moule, on en oublie comment avoir des moules, avoir le fruit, les efforts de ses actions.
On attend que cela nous tombe dans le bec et on entretient cette inactivité personnelle par tous les moyens.
Au lire de se prendre en main, on sombre de plus en plus, on se laisse aller.
On attend une opération du Saint Esprit, comme si les règles de ce monde allaient changer parce qu’on l’espère sans rien faire alors qu’elles sont les mêmes depuis toujours.
On se cherche des excuses alors qu’elles ne servent à rien.
Au lieu de rentrer dans le moule, on souhaite rester en dehors mais tirer tous les bénéfices des moules.
C’est évidemment impossible, ca coule de source.
Pourtant, chaque jour, c’est l’acceptation de la médiocrité, de sa propre médiocrité.
« On est comme on est » et on ne peut rien y faire.. Foutaises !
La vérité est que si l’on veut gagner dans ce monde, être un gagnant comme disait Bernard Tapis, il faut mettre les mains dans le cambouis.
Il faut être un loup comme Jordan Belfort ou presque.
Etre assoiffé de réussite, de conquête, de remise en question, d’amélioration perpétuelle.
Pas forcément faire plus mais mieux.
Il ne faut pas postuler à un seul endroit pour obtenir le job de ses rêves.
Il ne faut pas attendre une réponse à son entretien d’embauche.
Il ne faut pas envoyer un pauvre email pour une demande de stage.
Il faut y aller, au culot, se déplacer, forcer le destin.
Postuler à 50 entreprises, se déplacer à chaque fois, réécrire 10 fois le même mail tant que l’on n’a pas eu de réponses négatives (et encore, si ca compte vraiment pour vous, continuez de forcer).
Ce monde, c’est une compétition même si personne ne vous le dit.
Mais ce n’est pas une compétition contre les autres.
C’est une compétition contre vous-même.
C’est une compétition contre notre fainéantise, notre tendance à procrastiner, à rester sur le canapé.
C’est un combat de chaque jour pour essayer de comprendre ce monde qui nous entoure.
Ce sont des échecs qui nous permettent de nous améliorer.
Ce sont des beurres dégueulasses qui nous apprennent à en faire de meilleurs.
Ce n’est pas se terrer dans son terrier par peur d’être jugé par des personnes insignifiantes qui ne sont pas là où vous souhaiteriez être.
D’avoir peur de ne pas être à la hauteur.
De supposer tout et rien.
De se faire des films aux scénarios dignes des navets que l’on nous sert depuis plus d’une décennie.
Seuls l’avis des personnes qui sont là où vous désirez être compte.
On en revient à cette histoire de vision dont je parlais dans cet article LeaderCast.
Parce que tout part de là.
Quelle vie souhaitez-vous dans X mois, dans X années ?
A partir de là, vous saurez ce qu’il faut faire, surtout si ca compte pour vous.
Vous pouvez abandonner avant même d’avoir commencé comme la majorité et vous résigner à une petite vie, à une absence de vie.
Mais j’espère vous voir agir, vous sortir les doigts et faire avec les règles du beurre.
Sinon, je ne veux plus vous entendre.
Le respect, ca se mérite, ca se gagne.
Autrement, il ne faut pas compter dessus, même si des fables disent le contraire pour mieux nous endormir.