LE PIEGE DE LA MARMITE !

Comme dirait Obélix, on est tombé dedans quand on était petit.

Personne ne nous a dit que c’était un mensonge et nous avons pris cela pour acquis.

On s’est dit que c’était ca la vie.

Que c’était le plan, impossible à remettre en question.

Alors tous autant que nous sommes, nous avons foncé !

Il fallait faire plus, toujours plus.

On ne se demandait pas s’il fallait faire plus, nous faisions plus.

Puis certains ont commencé à dérailler.

Le Burnout est arrivé, la surcharge psychologique, la quête de sens.

Mais pourquoi faire toujours plus ? Quel est le but ?

Cela me rappelle mes débuts en tant que coach en 2006 lorsque j’étais la seule option sur tout l’internet francophone pour se faire coacher à distance.

J’acceptais tout ceux qui me contactaient en suivi coaching à distance.

Cela a duré des années jusqu’à me retrouver submergé, à me lever avec plus de 100 emails dans ma boite de réception dès 7 heure du matin pour ne pas pouvoir bouger de la journée, après avoir répondu à plusieurs centaines d’emails et m’arrêter à 23 heure parce qu’il fallait bien aller dormir.

Je pense à cela car, ce week end, je donnais des cours pour le CQP IF à Annonay organisé par ABD Formation avec qui j’organise mon CQP IF à Annecy (Je recrute d’ailleurs pour Mars 2026 au moment où j’écris cet article et il me reste 7 places ! Contactez-moi rapidement si vous êtes intéressé) et un des élèves qui a pour projet de reprendre la salle dans laquelle il s’entraine, se retrouve, à sa surprise avec de nombreuses demandes de coaching.

Evidemment, ce n’était pas dans son plan et il m’a demandé mon avis, sur que faire, comment s’organiser…

Alors que l’on nous pousse au toujours plus, je suis pour le mieux.

Je suis pour la vie, la vie que l’on choisit de vivre, où l’on choisit au maximum ses contraintes plutôt que de les subir.

Cela implique donc de se demander à quoi ressemblerait une journée parfaite pour soi.

Personnellement, dans chaque journée, je souhaite pouvoir écrire un article (ou une partie), enregistrer un podcast, m’occuper de mes élèves en suivi à distance, m’entrainer, promener mon chien, développer ma mobilité et lire.

Le tout avec des temps morts pour les imprévus que tout entrepreneur connait et que je peux ne pas avoir certains jours, me dégageant alors du temps.

Cela implique également de se demander de combien d’argent on a besoin pour vivre cette vie.

On nous pousse au toujours plus dans tous les domaines : Il faut une voiture plus chère, des vêtements plus chères, une décoration d’intérieur à n’en plus finir, une collection de Sneakers (petit dédicace à certains qui se reconnaîtront)…

Et surtout, il faut toujours tout renouveler pour avoir sa petite dose de nouveautés, de récompenses.

Certains diront qu’il faut profiter, comme si profiter impliquait forcément d’acheter.

Cela me fait penser à mon père qui porte encore les t-shirts que l’on mettait avec mon frère lorsque nous étions adolescents.

C’est à en oublier ce qui nous vraiment heureux.

J’écoute de nombreux podcasts de français expatriés qui parlent d’économiser de l’argent, de payer moins d’impôts.

Mais là n’est pas le vrai problème.

Le vrai problème, c’est de consommer, de surconsommer, d’acheter ce dont on n’a pas besoin pour ressembler à son voisin encore dans la marmite, pour être faussement meilleur que lui.

Si on prend le temps de réfléchir, on se rend compte que beaucoup de nos « besoins » n’en sont pas et que finalement, sans, on peut se permettre de moins travailler, de moins être dans le jus et d’avoir une vie peut être plus en adéquation avec sa vision, sa philosophie.

Comme l’explique de très nombreux experts et notamment dans le livre « The Good Life », une bonne vie, c’est d’abord son entourage social, ses amis, être proche de ceux que l’on aime, des siens.

Cela n’a aucun sens, pour moi, de déménager à Dubaï ou n’importe quel autre pays pour payer moins d’impôts.

C’est prendre le problème à l’envers.

Ce n’est pas moins payer qu’il faut, c’est moins dépenser.

A la question de mon élève à Annonay, je lui ai donc demandé de combien d’argent il avait besoin par mois pour vivre comme il le souhaitait.

Est-ce que la salle qu’il allait reprendre dégageait suffisamment de revenu ou au contraire, l’obligeait à coacher à côté et à répondre à toutes les demandes de coaching qu’il recevait ?

Parce qu’il n’y a rien de pire pour moi que de s’enfermer dans un rythme de vie qui impose de travailler toujours plus.

C’est l’erreur que font de nombreuses personnes que de vivre au niveau de leurs revenus, voir au dessus, sachant que plus d’un français sur deux est à découvert chaque mois.

J’ai toujours eu, via mes lectures en fin d’adolescence, cette philosophie de toujours vivre en dessous de ses moyens comme je l’ai expliqué dans mes premiers podcasts sur Patreon, de vivre comme un rat si besoin.

Si l’on vit toujours à hauteur de ce que l’on gagne, on se crée une prison de laquelle on ne peut jamais sortir.

On travaille plus pour gagner plus pour dépenser plus, pour toujours avoir plus.

Avoir plus pour faire quoi ?

Cela me rappelle toujours l’histoire du pêcheur que je vous ai souvent partagé, quand un pêcheur vit sa meilleur vie et qu’un entrepreneur lui explique comment se développer, gagner plus pour ensuite vivre la vie qu’il vit actuellement.

Le toujours plus est un piège.

Un piège dans lequel on tombe dès sa naissance parce que nombreux sont ceux qui ne réfléchissent pas.

Qui ne se posent pas de questions.

Pourquoi vouloir plus ?

Pourquoi travailler plus ?

Un copain me disait ce matin qu’il ne m’avait jamais vu autant travailler (Il ne me connait pas depuis assez longtemps) mais je n’ai pas cette sensation.

Je fais ce que j’aime vraiment dans 90% des cas.

Je vis toujours largement en dessous de mes moyens et je travaille surtout pour le plaisir ce qui explique que je donne pratiquement tout ce que je sais dans mes Guides Ultimes sur mon site RudyCoia.com

Je ne cherche pas à travailler plus mais je ne sais pas m’empêcher d’aider quand je peux aider.

C’est une extension de moi que d’écrire, de partager, de transmettre à laquelle je réponds.

Si je ne peux pas aider, je le dis clairement et je passe mon tour.

Je n’ai aucun problème avec le fait de faire moins.

Parce que j’ai largement assez pour vivre ma grande vie paisible.

C’est par là que l’on devrait commencer avant d’accepter des boulots pour gagner plus.

Parce que gagner plus pour avoir une vie en inadéquation avec ses aspirations ?

Avec le fait de reporter ce que l’on a vraiment envie de faire, le fameux « On verra plus tard ».

Celui-ci qui a ses propres limites, quand les années passant, nous sommes de plus en plus confrontés à la mort de nos proches de manière rapide et brutale alors que tout allait bien quelques mois auparavant.

La vie passe vite même si elle peut parfois sembler longue.

Alors faites moi plaisir, sortez de la marmite et vivez vraiment votre vie plutôt que de courir, toujours courir après rien !

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp