PAS DE COMPROMIS, PAS DE CONCESSION !

Autant vous le dire tout de suite, je suis contre les compromis et les concessions.

Vous vous dites que j’exagère, que je me donne un genre pour cet article mais ceux qui me connaissent dans la vraie vie vous le dirait, vous le confirmerait.

Je suis contre.

En fait, c’est même pire, je suis contre tout.

Je suis contre le plaisir fugace, je suis contre la « bonne » bouffe, enfin la mauvaise alimentation, je suis contre le manque de sommeil, je suis contre la sur-consommation…

La liste pourrait être sans fin et elle vous ferait sans doute peur.

Parce qu’il faut profiter, ne pas se priver, détruire tout ce que l’on peut.

Quand on ne me connait pas et que je dis que je suis contre tout, on ne me croit pas.

On pense que j’exagère, que je me donne un style, c’est un genre, une sorte de blague.

On rigole, on sourit de circonstances.

Mais petit à petit, on découvre que c’est bien le cas.

Je suis contre se faire plaisir car souvent, cela va dans le sens de l’isolement (Cf mon article « Faut se faire plaisir« )

Je suis contre « profiter de la vie » car c’est surtout une excuse pour abroger des comportements néfastes.

Je suis contre consommer sans être acteur de cette consommation, d’acheter ce dont on n’a pas besoin.

Et pire, je suis contre les conventions sociales en tout genre.

Bien que je n’ai rien contre personne, rien ne m’oblige à côtoyer qui que ce soit.

Si je suis invité à un mariage d’une cousine lointaine que je n’ai pas vu depuis X années, pourquoi faudrait-il que j’y aille ?

Ca n’a aucun sens mais pourtant, il le faut !

Il le faut résonne en moi comme « surtout pas », comme une alarme !

Je ne veux surtout pas me créer d’obligation.

C’est pour cela que je me refuse d’acheter des appartements pour les louer qui créent de nouvelles emmerdes. Il n’y a rien de pire que les relations humaines dans l’investissement.

Que je me refuse d’investir dans quoi que ce soit qui me demanderait de l’attention, qui prendrait du temps de cerveau.

Quand on vient à la Villa SuperPhysique et que l’on voit qu’il n’y a pas de plantes, on s’étonne.

Mais avoir des plantes, c’est devoir y penser, les arroser, c’est donner de son temps et de son énergie qui n’est pas illimité.

C’est prendre de son jus de cerveau au détriment d’autre chose que j’estime, pour le coup, complètement futile, pour une histoire d’apparence qu’on nous a mis dans la tête, qu’on nous a inculqué et que nous n’avons pas remis en question.

C’est réduire ses capacités à réfléchir, à s’introspecter, à faire les bons choix, submergés par des contraintes que l’on s’est créé.

Je veux être libre de choisir mes contraintes, de penser à ce qui m’importe réellement.

Je souhaite être disponible si un problème survient, pouvoir y accorder du temps sans me sentir coincer par des obligations que je me serais créer.

Je me refuse d’agir contre qui je suis parce que cela n’a pas de sens.

Pourtant, c’est ce que font beaucoup de gens.

Je militerais même pour ne pas faire ce que beaucoup estiment être la norme, la normalité qui est ce qu’ils pensent être sans jamais avoir remis en question leurs standards.

Ils n’ont pas envie de faire quelque chose mais ils le font parce qu’il le faut.

Le pire, ce sont les relations de couple, notamment au début où tout le monde joue un faux jeu.

Où il y a des concessions, des compromis que l’on sait intenable.

Il parait qu’il faut jouer le jeu de la séduction…

Personnellement, j’ai pris le parti inverse, en tout temps, je n’en fais aucun.

Pire, je vais tout donner sans filtre !

S’il faut jouer un jeu, être un mauvais acteur de sa vie pour être en couple, je préfère passer mon tour.

S’il faut être un putain de faux cul pour réussir dans son entreprise, je préfère ne pas réussir car ce n’est pas la réussite pour moi.

S’il faut se mentir à soi-même pour s’attirer les faveurs d’autrui parce que l’important, c’est les autres, je préfère n’avoir aucune faveur.

Bien évidemment, la vie est un échange, une relation donnante donnante, ce que beaucoup ont oublié et qui prennent tout sans rien donner.

Ils pensent avoir des droits et n’ont pas appris les devoirs, c’est à dire à donner.

Donner, ce n’est pas faire des concessions, c’est inscrit dans nos gènes, c’est la nature humaine.

Il suffit de ressentir ce que cela fait de participer au bonheur de quelqu’un, c’est nous.

« Nous sommes les liens que nous tissons » et « la définition de chacun inclut les autres » comme disait Albert Jacquard.

Nous avons tous nos zones de génies, des activités où l’on excelle mais bien souvent, pour la majorité, ils n’y ont pas accès.

Ils ne se trouvent pas de passion, ils ne sont jamais dans le Flow, dans l’instant présent.

Tout simplement parce qu’ils se sont créés une prison de préoccupations, d’activités qu’ils ne remettent pas en question.

Ils se sont enchaînés à des boulets parce qu’il leur fallait, parce que leur mère leur a dit qu’elle voulait être grand mère.

Parce que leur père leur a dit d’acheter une maison avec un jardin sans comprendre tout ce que cela impliquait en terme de contraintes, de concession, de compromis.

Qu’ils allaient devoir passer la tondeuse plus d’une dizaine de fois dans l’année, tailler les haies et les arbres.

Payer de plus en plus chaque année pour les mêmes services… pour passer de plus en plus d’heures à faire des compromis sur ce qu’ils aimeraient pratiquer.

Je suis contre toutes les concessions car j’ai l’impression de me travestir.

Je suis contre les compromis car ce n’est pas qui je suis.

Si je ne le fais pas de moi-même, c’est que ce n’est pas moi.

Pire, si j’ai l’impression de me forcer, d’aller contre ma définition, comment pourrai-je être heureux ?

A l’inverse de la majorité qui souhaite se fuir et abandonner sa vie à la moindre possibilité parce qu’ils ne font que des concessions et des compromis en tout temps, je suis bien avec moi-même.

Je ne ressens pas le besoin de jouer un jeu, même pour plaire.

Ca plait ou ca déplait, peu m’importe.

Je n’ai jamais voulu être un acteur ! Cela me dérange même quand je vois des amis faire du théâtre d’improvisation, de voir que l’on peut duper autrui.

Je suis pour la vérité dans un monde de faux.

PS : Je ne sais pas passer le balai car je n’ai pas du le passer plus de 5 fois dans ma vie !

PS 2 : Pour vivre une bonne vie, lisez mon livre « The Life« .

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