Je n’ai jamais su me contenter de peu, de la médiocrité.
Peut être parce que j’ai grandi en m’imaginant devenir un champion.
Parce que les personnes qui m’intéressaient étaient celles qui excellaient dans leurs domaines.
Je ne me suis jamais extasié et questionné sur un niveau plus faible que le mien, considérant que je n’étais pas déjà pas très fort, endurant ou quoi que ce soit.
Je n’ai jamais su me contenter de ce que j’avais et ai toujours été dans le plus, et aujourd’hui, le toujours mieux (Cf mon livre « The Life« ).
Bien sur, je vois le chemin parcouru depuis mes débuts sportifs, entrepreneurial et psychologique mais cela ne me satisfait toujours pas.
Cela me semble même banal, anodin.
On ne demande souvent, en podcast, de quoi je suis le plus fier, ce à quoi je réponds que je ne suis fier de rien, que tout ce que je suis aujourd’hui et ce que j’ai pu faire me semble normal, être le minimum.
Comme je le dis souvent, je n’ai jamais eu l’impression de véritablement forcer ma nature mais d’être en adéquation avec.
Parfois, cela peut choquer certaines personnes, déranger parce que je suis direct et que je ne tourne pas autour du pot.
Je ne cherche pas à niaiser, à jouer le jeu des apparences.
Dans tous ce que je fais, mes standards sont élevés.
Je regarde vers le haut, pas vers le bas.
Je suis contre la médiocrité et le nivellement vers le bas.
Je n’ai rien contre l’inclusivité à condition que l’on cherche à faire mieux, pas à se contenter et à se trouver des excuses de sa nullité.
Quand je me vois être nul dans quelque domaine que ce soit, cela génère en moi une obligation de prendre les choses en mains et de faire mieux.
Je ne peux pas vivre sans essayer d’évoluer, de m’améliorer.
Certains et certaines diront que c’est fatiguant, qu’ils préfèrent accepter cette médiocrité, qu’ils peuvent vivre ainsi. Moi, pas.
J’essaie de me tirer vers le haut et tous ceux qui le souhaitent avec moi.
Je ne peux pas me contenter de ne pas chercher à faire mieux.
C’est un état d’esprit avant tout.
Je ne sais pas parler pour parler, discuter pour discuter.
J’ai besoin que chaque conversation m’apporte un plus.
Je cherche des réponses à mes questions et pour se faire, souvent, je pose des questions à autrui, à meilleur.
Je ne veux pas avoir à faire semblant, à aucun instant. Je ne sais d’ailleurs pas faire autre chose que d’être moi-même.
Je ne sais pas mentir et faire de faux compliments car j’estime que la plupart en sont.
Un vrai compliment provient d’un résultat que l’on a eu par ses efforts, le reste n’est que conformisme et médiocrité.
Beaucoup sont tiraillés entre être eux-mêmes et jouer le jeu des apparences pour se faire apprécier.
Mais qui apprécie-t-on réellement si l’on n’est pas soi ? Une fausse image de nous-même ?
Je n’ai jamais aimé jouer un autre rôle que le mien.
Bien sur, cette façon d’être, je l’ai apprise et développée depuis ma plus tendre enfance.
J’ai rapidement du apprendre à compter sur moi en tout temps, pour faire mes devoirs, pour apprendre, pour aller faire du sport…
Je n’ai jamais attendu que l’on me tende la main et quand j’en ai eu besoin, je l’ai demandé.
Je n’ai jamais souhaité être dans l’attente, dans l’hésitation.
Dire « on verra » car cela se traduit par jamais. C’est oui ou non.
Je prends les devants ou je ne fais pas, la médiocrité, très peu pour moi.
Si je souhaite vraiment quelque chose, je vais forcer jusqu’à l’obtenir, ne pas me contenter d’un non.
Bien sur, cela me rend peu sociable comparativement à la majorité et j’ai toujours eu du mal à m’intégrer au « peuple ».
Mais cela n’a, jusqu’à présent, jamais gêné, au contraire.
Je sais que les vrais amis se comptent sur les doigts d’une main.
Qu’il n’est pas utile d’essayer d’être proche de tous.
Cela ne m’empêche d’entretenir de bonnes relations avec tout ceux que j’estime, tout ceux que je vois essayer de faire mieux, être aligné avec qui ils sont.
Je déteste sentir que je perds mon temps et donc ma vie.
J’aime échanger avec des personnes aux standards élevés qui ne me sortent pas des banalités comme « Une fois, ca ne fait pas de mal », « il faut se faire plaisir » ou toute phrase de médiocre (Cf mon article « Faut se faire plaisir« ).
Mon associé sur SuperPhysique, Fabrice, dirait que je correspond à la caricature de l’INTJ selon les tests MBTI que je corresponds assez bien à cette description :
« Les Architectes ne sont pas connus pour être tout mignons et doux. Ils ont tendance à faire passer la rationalité et la réussite avant la politesse et les civilités – en d‘autres termes, ils préfèrent avoir raison plutôt que d‘être appréciés. Cela peut expliquer pourquoi tant de méchants de fiction sont calqués sur ce type de personnalité.
Parce que les Architectes valorisent la vérité et la profondeur, de nombreuses pratiques sociales courantes – de l‘échange de banalités aux pieux mensonges – peuvent leur sembler inutiles ou carrément stupides. Par conséquent, ils peuvent, par inadvertance, passer pour grossiers, voire blessants alors qu‘ils ne cherchent qu‘à être honnêtes.
Il arrive que les Architectes se demandent si les relations avec autrui valent vraiment la peine de subir les frustrations qu‘elles engendrent.
Mais comme tout type de personnalité, les Architectes ont besoin d‘interaction sociale – ils préfèrent simplement s‘entourer de personnes qui partagent leurs valeurs et leurs priorités. Souvent, ils peuvent y parvenir simplement en étant eux-mêmes. Lorsque les Architectes opèrent dans leur domaine de prédilection, leur assurance naturelle peut attirer les gens vers eux – sur le plan professionnel, social et même amoureux »
Tout ne correspond pas car je ne souhaite pas spécialement avoir raison. Je préfère avoir tort et apprendre.
Cela fait longtemps que j’ai appris à dompter mon ego, presque en tout temps.
Mais je ne cherche pas à être apprécié. A vrai dire, je n’en ai rien à foutre.
Je préfère être moi-même et si ca dérange, cela n’est pas mon problème.
L’avis des autres, c’est la vie des autres.
Personne n’est forcée de côtoyer personne.
Je suis sélectif dans tout ce que je fais et cela peut faire penser que je suis arrogant, hautain, peu abordable.
Je le comprends bien mais c’est parce que j’estime que je ne peux échanger véritablement qu’avec peu de personnes en regard des questions que je me pose et des réponses que j’ai déjà trouvée et que j’affine au travers d’articles, de podcasts et de vidéos.
Cela me rappelle quand j’allais dans les salons de musculation, quand ils existaient encore et que l’on me disait adorer mon travail tout en posant une question à laquelle j’avais déjà répondu des milliers de fois, ce qui me démontrait que l’on avait rien saisi de ce je faisais.
Je n’aime pas les faux semblants, les mensonges et la médiocrité que l’on accepte vis à vis de soi-même.
Mes standards envers moi-même sont élevés, bien plus que que j’attends, à tort d’autrui.
C’est pourquoi je sympathise rarement avec autrui, que je laisse rarement la porte ouverte parce que nous ne parlons pas le même langage.
Cela ne m’empêche pas d’être sympathique et de m’intéresser à autrui, d’avoir souvent des relations unilatérales, conscient que la première passion d’autrui est de parler de soi.
Aujourd’hui, la médiocrité est devenue la norme et je ne peux l’accepter.
C’est pour cela que je produis autant car j’ai toujours l’espoir, même si je me voile la face, de faire mieux ensemble que seul, que je n’hésite pas à donner tout ce que je sais si on me donne la parole sur mes sujets de prédilection sans crainte que l’on me « vole ».
Je sais que nous sommes de moins en moins à penser ainsi mais cela m’importe peu.
Car c’est pas la quantité des relations qui importent.
Ce n’est pas d’être faussement ami avec tout le monde.
Ce sont les relations de qualités, ce sont les personnes avec qui on connecte.
Je ne suis pas pour garder ses amitiés d’enfances si nos chemins évoluent dans des directions opposées, ce qui n’empêche pas d’être en bon termes et d’être heureux de se voir de temps en temps, un peu.
Conscient que nous sommes le reflet de notre environnement, je fais très attention à qui m’approche, à qui je donne du temps.
Car je n’ai pas le temps de faire moins bien, de me pervertir.
Peut être est-ce un conditionnement, un reflet de mon éducation mais cela reste qui je suis.
Quelqu’un qui essaiera toujours de faire mieux, dans l’intention, dans le processus.
Parce que je ne peux pas accepter d’être si mauvais, même si pour beaucoup, je peux être très bon.
Ce n’est pas suffisant, et ca ne le sera jamais.
Sinon, c’est que je suis déjà mort.