LA CLE DE L’ÉVOLUTION ?

Pourquoi chercher l’évolution ?

Cela fait maintenant presque 6 ans que j’ai lancé mon podcast LeaderCast.

Au début, c’était pour répondre à ce que j’écoutais qui ne m’enchantait guère.

Comme à chaque projet que j’ai lancé ces vingt dernières années, je me disais qu’il y avait un manque, un vide que je pouvais combler.

J’écoutais des podcasts mais c’était « léger » en terme de contenu. Ca sonnait faux, c’était soporifique, je n’y trouvais pas mon compte.

Ce qui m’intéressait, à l’instar des livres que j’ai lu pendant des nombreuses années, des autobiographies et biographies, c’était et c’est toujours les réflexions, la manière de pensée qui se cachent derrière les réussites.

Bien sur, chacun est unique et le fait de circonstances (Cf cet article sur Leadercast) mais il n’empêche qu’il existe des points communs dans la façon de penser comme, par exemple, le fait de ne pas se fixer de limites improbables à mes yeux comme j’en parlais dans un récent épisode.

Peut être est-ce le fait que depuis toujours, je me suis intéressé à ceux qui réussissaient, à essayer de découvrir leurs secrets, que cela m’a construit.

C’est comme ca qu’en 2017, j’ai eu l’envie de partager mes réflexions, sans prétention aucune.

Je ne cherchais pas un nombre d’écoutes particulier, je ne cherchais pas à en vivre, à avoir des sponsors mais juste le plaisir de partager mon évolution, celle d’un jeune entrepreneur ayant commencé à 18 ans à vivre de sa passion et qui presque 20 ans après est toujours là.

Ce mot « évolution » peut faire sourire mais aujourd’hui, je crois fermement que ce qui manque à beaucoup qui ont l’air de faire du surplace dans leurs vies, c’est justement ce manque d’organisation.

Ce manque de temps à prendre pour soi pour organiser ses pensées, ce manque de temps pour prendre du recul et rationnaliser ce que l’on pense.

Au fil des années, j’ai vu et je le vois de plus en plus, nous avons des champions de la théorie sur internet.

Des personnes qui lisent tout ce qui existent sur un sujet, suivent toutes les formations possibles et imaginables et qui répondent aux questions de manière très précises.

Cela me rappelle mon collègue Olivier Bolliet qui avait été stupéfait au début des années 2010 du niveau des réponses qu’il y avait sur les Forums SuperPhysique.

Bien sur, cela ne suffit pas pour devenir un expert qui ne peut se suffire de ses connaissances théoriques sur l’entrainement pour coacher et entrainer.

Mais cela montre une façon d’évoluer.

Aujourd’hui, nous sommes à l’ère du contenu.

On  lit partout : Il faut créer du contenu.

Alors on se met la pression de créer du contenu qui n’a jamais été vu ailleurs, qui n’a jamais été fait sinon à quoi bon ?

On se demande aussi si on va « percer », intéresser, faire des vues, se faire connaître…

On veut faire mais à condition d’avoir des résultats extérieurs.

C’est ainsi que beaucoup ne font jamais rien, à se concentrer sur des facteurs externes.

La vérité, c’est que si j’écris et fait « autant » de contenu (J’ai souvent l’impression de ne pas en faire beaucoup, ni assez), c’est avant tout pour moi.

C’est un temps que je m’impose pour faire le point sur ce que je pense sur un sujet.

Si j’écris un article, c’est pour dégueuler ma verve et m’aider à passer à autre chose, pour faire le point.

Si je fais un podcast, et cela doit s’entendre, c’est pour organiser ma pensée que ce soit seul ou en questionnant autrui, pour améliorer mon puzzle.

Si je fais une vidéo, c’est la même chose.

Je ne le fais pas pour un résultat extérieur, même si cela fait plaisir.

Je le partage parce que je pense que ca peut « aider » mais il m’arrive de créer du contenu juste pour moi aussi, que je ne publierais peut être jamais ?

Je le fais pour un résultat intérieur qui, je le pense, est nécessaire, pour évoluer personnellement.

On parle sans arrêt de développement personnel ; il existe des milliers de livres sur le sujet et j’ai du effectivement en lire une petite centaine.

La plupart du temps, cela me fait plaisir de les lire mais je n’apprends rien que je ne sache déjà.

Cela me conforte surtout dans ce que je pense.

Parce que je sais ce que je pense en créant du contenu.

En prenant du recul sur ce que je lis, sur ce que je vois, sur ce j’entends.

Je ne gobe pas tout ce qui m’arrive en pleine figure mais j’écoute.

Sur le moment, il est évident que je ne peux pas tout retenir.

J’en écoute trop, j’en lis trop, je parle trop.

Mais ce temps que je prends, loin de tout, pour exprimer mes pensées, mes réflexions me permet de faire le point et d’avancer.

Si je ne le prenais pas, je ne pourrais pas avancer.

Bien sur, c’est du temps et à la place, je pourrais me vautrer dans mon canapé à regarder une série niaise que TF1 me proposerait.

Mais j’ai choisi et je choisis de prendre plutôt du temps pour moi afin d’avancer.

Il n’y a rien de pire que d’avoir une idée et de l’oublier parce qu’on ne l’a pas noté.

Vous savez l’idée géniale que vous avez juste avant de vous endormir dont vous pensez que vous vous rappellerez le lendemain au réveil mais que vous avez oublié, de même que l’idée d’avoir eu une idée.

C’est aussi pour cela que je note autant que possible les idées que je peux avoir, que je prends des notes afin de pouvoir m’en servir pour faire le point sur moi-même et ainsi avancer.

Et je crois bien que c’est le problème de la majorité des gens qui stagnent : Ne jamais prendre le temps pour faire le point avec eux-mêmes.

Ne pas prendre du temps pour coucher ses pensées, ses réflexions.

Ne pas écrire, ne pas parler, ne pas faire de vidéos : Ne rien faire !

Or, si on ne fait rien, que voulez-vous qu’il se passe ? On n’est rien, on ne devient rien…

Voilà donc l’erreur que font la plupart qui stagne irrémédiablement dans une vie qui ne leur convient pas mais qui ne le savent peut être pas à ne jamais prendre le temps d’organiser leurs pensées et réflexions pour savoir ce qu’ils souhaitent exactement vivre.

La vie se déroule sur leurs yeux et ils ne savent pas si elle leur convient, même s’ils se plaignent en bon français qu’ils sont.

C’est donc pour cela que je crée du contenu.

Parce qu’il n’y a qu’en faisant que l’on peut avancer, savoir qui on est ce que l’on veut.

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