Comment se faire connaitre dans un monde où l’on trouve de plus en plus d’informations ?
Aujourd’hui, plus que jamais, la visibilité détermine malheureusement l’expertise que l’on vous prête.
Plus vous avez d’abonnés, plus vous avez de like, plus vous avez de vues, plus vous êtes un expert selon la foule.
En dehors de tout ce que vous pouvez dire, de la qualité de votre contenu, si vous pouvez montrer des preuves sociales de votre « réussite », vous serez crédible.
Comme expliqué dans de nombreux ouvrages de psychologie, la première impression est ce qui compte le plus étant donné que la moyenne n’est pas capable de prendre du recul et après avoir exprimé un avis ne sait revenir dessus.
Pour eux, populaire est synonyme de qualitatif.
J’aimerais pouvoir dire que quand on est con, on est con et que l’on peut se passer de la foule mais cela n’est vrai qu’en partie.
Aujourd’hui, plus que jamais, c’est une guerre de visibilité.
C’est pourquoi je vais tâcher de répondre en détail à cette question essentielle pour tout entrepreneur et toute personne qui a des projets et une mission qui consiste à aider un maximum de personne : Comment se faire connaître ?
Mais avant d’aller plus loin, je vous invite à vous inscrire pour recevoir ma Formation Gratuite qui peut servir d’introduction à cet article, notamment pour vous éviter de prendre un mauvais chemin où vous retrouverez :
- Comment commencer aujourd’hui ?
- Comment trouver des idées et développer son « muscle » à idée ?
- Comment et quand forcer ?
- Les trois questions à se poser avant de ne pas faire fausse route.
Parce que rien ne sert de se faire connaître pour les mauvaises raisons.
Sommaire
1) Se faire connaitre – Le Podcast
2) La qualité paie-t-elle toujours ?
3) Se faire connaitre au bon moment, au bon endroit
4) Comment se faire connaitre de la bonne façon ?
5) Conclusion
1 – Se faire connaitre – Le Podcast
2 – La qualité paie-t-elle toujours ?
Il y a quelques jours, j’ai reçu un témoignage sous l’un de mes Podcasts sur Soundcloud.
Habituellement, je ne fais pas très attention à ces commentaires et je préfère que l’on écrive directement sous les articles sur LeaderCast afin de ne pas avoir à regarder plusieurs endroits et qu’en plus, cela profite un peu au référencement du site que je n’ai toujours pas optimisé dans les règles de l’art.
Néanmoins, l’un d’entre eux m’a particulièrement interpellé, celui de Dimitri qui répondait suite à mon sujet sur le mode « pilote automatique » :
« Salut Rudy, je suivais largement les podcasts SuperPhysique et désormais j’adore aussi les LeaderCast. Parenthèse terminée, je travaille sur un site de E-Commerce et force est de constater que tu as raison, le « bad buzz » fait du buzz. La positivité n’est que (très) peu récompensée sur le Web… Les algorithmes de référencement et le copywriting n’aident que peu ! »
On a tous envie de penser, moi le premier, que de faire les choses bien permet d’être récompensé sur le moyen et long terme, de se faire connaitre, mais la vérité, c’est que ce n’est pas le cas.
Comme expliqué dans le livre « Factfulness« , notre cerveau est conditionné pour être attiré par ce qui nous interpelle. Les mauvaises nouvelles nous intéressent plus que les bonnes nouvelles inconsciemment.
Si l’on dit du mal de quelqu’un, cela nous éveille plus que si l’on en dit du bien.
Le bien, c’est barbant. Le mal, c’est dynamique.
Les informations télévisuelles s’en servent avec plaisir en ne nous parlant surtout que des mauvaises nouvelles et même quand il y en a des bonnes (du moins de mémoire car je n’ai plus de télévision depuis quelques années) en les minimisant et en trouvant un angle sous lequel ce n’est pas complètement rose.
C’est ainsi que la majorité des gens se nourrissent de ce que j’appelle des ondes négatives. C’est leurs natures et comme peu d’humains sont capables de se remettre en question, ils adorent et en redemandent.
Personnellement, je préfère les ondes positives mais ça, vous l’aviez déjà compris.
Bien sur, il y a des « techniques » pour attirer l’attention, pour la capter, pour se faire connaitre.
Par exemple, sur Youtube, on parle de titre « putaclic » mais pour avoir renommé l’intégralité de mes vidéos Youtube et fait des centaines de tests par la même occasion ces dernières semaines, je peux vous dire que si le titre est trop « propre », votre nombre de vue peut être divisée par 10.
Le choix d’un bon titre, d’une bonne vignette si on continue sur Youtube sont tout aussi important que le contenu sinon personne ne regardera votre contenu, aussi bon soit-il.
C’est pourquoi Dimitri parle de copywriting qui est une façon d’écrire ou plutôt de raconter des histoires dit plus simplement.
Tout doit passer crème et quand vous me lisez, j’espère que vous avez cette impression comme le disait d’ailleurs Damien au sujet de mon livre « The Leader Project » où je vous avais lu son témoignage dans la version Podcast.
Je ne recommanderais jamais d’utiliser le copywriting dans ces extrêmes mais plutôt de jouer la carte de l’authenticité tout en accentuant, en exagérant certains traits.
Pour moi, c’est facile car je suis de nature à exagérer. Si vous connaissiez ma mère, vous seriez très surpris de sa faculté à tout exagérer au centuple.
Par exemple, si on écrit un article ou qu’on fait une vidéo, qu’on cherche à être lu, mieux vaut dire « Des PECTORAUX ÉNORMES avec CA (incroyable mais vrai) » que « le programme pectoraux que j’utilise » alors que le contenu derrière est le même.
D’une part, parce que tout le monde s’en fout de vous et d’autre part, parce que les gens veulent résoudre leurs problèmes, combler un besoin.
A la limite, ils peuvent s’intéresser à vous si vous partez dans le délire « télé-réalité » mais là, c’est un autre débat et ce n’est pas ce que je recommande, ma vision des choses.
La règle, c’est que les gens ont des problèmes et qu’ils veulent les résoudre. Vous devez donc répondre à un besoin.
Deuxièmement, attirer l’attention, c’est bien mais cela ne suffit absolument pas si votre contenu est le même que tout le monde pour se faire connaitre.
Aujourd’hui, je ne connais pas les chiffres exactes mais des centaines, voir des milliers de vidéos, si je reprend mon exemple des pectoraux, sont publiées chaque jour. C’est presque autant pour les articles.
C’est la même chose si vous avez une idée de boutique en ligne. Vous pouvez être sur qu’il y a déjà des « acteurs » en place et d’autres qui vont se lancer au même moment, sans doute des centaines, voir des milliers encore une fois.
La concurrence est partout et c’est pourquoi je parle de guerre.
Quant au référencement dont parle Dimitri, j’y travaille personnellement énormément sur mes différents sites mais comme des centaines et des centaines, voir des milliers de personnes et je découvre chaque jour ou presque de nouveaux petits détails qui j’espère feront la différence pour moi.
Car il est facile de comprendre que si vous écrivez un article sur les pectoraux, un bon nombre existe et que vous passerez inaperçu sauf à dépenser des milliers d’euros en publicité.
Comment donc faire pour se faire connaitre ?
3 – Se faire connaitre au bon moment, au bon endroit.
Aujourd’hui, sur le net, pour se faire connaître, ce sont les mêmes règles qui s’appliquent que dans la vraie vie.
Si vous lancez une entreprise de plomberie, vous allez aller distribuer des prospectus dans les boites aux lettres avoisinant votre secteur.
Vous demanderez aux personnes qui ont fait appel à vos services un témoignage, une recommandation, pourquoi pas une note sur google si vous avez une fiche entreprise dessus.
Vous rejoindrez peut être un groupe d’entrepreneur du coin et vous ferez alors parti d’un réseau.
Autrement dit, vous devez d’une part vous lancer dès que vous pouvez car le bon moment n’existe pas et plus vous aurez d’ancienneté sur le net, mieux cela sera pour votre référencement et surtout pour la confiance que vous donnerez aux gens.
On a toujours plus confiance dans ceux qui exercent depuis un moment surtout dans le service que dans ceux qui débutent.
Vous devez aussi vous rapprocher de ceux qui sont potentiellement intéressés par ce que vous proposer que ce soit sur les réseaux sociaux en suivant des hashtag bien spécifique à votre activité qu’en participant à des groupes, forums afin de vous faire connaître au bon endroit tout en apportant de la valeur.
Il ne s’agit pas dire « j’existe » sur le net car la concurrence est monstrueuse.
Je suis plus que convaincu que nous sommes désormais notre propre marque, notre propre écosystème, du moins que nous tendons vers cela. Ainsi, nous devons être présent, militer pour nos valeurs, faire preuve d’intelligence sociale et émotionnelle.
Vous ne pouvez plus vous contenter d’avoir un site et d’attendre que les gens viennent à vous. Ce temps là est fini.
Vous devez attirer l’attention et surtout être présent. Quand on est entrepreneur, c’est un travail de tous les jours, de chaque instant ou presque.
Vous devez donner à manger et à boire, c’est à dire du contenu qui va résoudre des problèmes si vous êtes une boutique en ligne. Vous ne pouvez plus être qu’une boutique en ligne. Ca ne marche plus.
Vous devez fédérer, rassembler autour de qui vous êtes, de votre Mindset… Créer votre tribu comme je l’expliquais dans ce Leadercast.
Vous devez être personnel et non impersonnel.
Les gens achètent la plupart du temps non pas avec raison mais avec leurs émotions alors vous devez leur faire ressentir des choses. Vous devez être associé avec des émotions positives car on est plus marqué par ce que l’on a ressenti que par les faits que l’on a vite tendance à oublier.
Il faut donc être pro-actif.
4 – Comment se faire connaitre de la bonne façon ?
Oui, le Bad Buzz fait plus parler mais je ne pense que ce que soit une bonne façon de se faire connaître.
Je pense qu’il y a tout un monde entre faire des vues pour faire des vues et faire des vues tout en proposant ses services (Je montre les différences exactes en terme de création de contenu et dans la façon de communiquer dans mon livre « The Leader Project« ).
Raconter sa vie, être sa propre télé-réalité, c’est bon pour être un influenceur parmi les influenceurs. C’est vouloir faire parler de soi, être suivi pour les mauvaises réponses.
C’est simple, si vous ne résolvez pas un problème que des gens rencontrent, il est inutile d’être visible et d’espérer se faire connaitre.
Si votre contenu n’apporte aucune valeur et qu’en plus, il est froid, facilement copiable, vous perdez votre temps et votre énergie.
Il faut reconsidérer ce que l’on considérait comme du bon contenu, à moins que vous soyez sur le net depuis plus de 15 ans comme c’est mon cas, car vous ne profiterez d’aucune ancienneté.
Vous devez mettre du vôtre et ne pas avoir peur d’affirmer vos différences.
Vous devez être clivant et ne pas plaire à tout le monde.
Vous devez parler de votre expérience et non pas critiquer les autres.
Vous pouvez et j’oserais dire, même faire comme si les autres n’existaient pas car beaucoup auront tendances à vous demander votre avis sur autrui. Vous n’avez pas d’avis sur eux, vous n’êtes pas là pour les juger.
Vous êtes là pour remplir votre mission, ce qui vous démange, pour résoudre des problèmes qui sont importants à vos yeux.
Si on prend mon exemple en musculation, je milite pour la musculation sans dopage, le naturel ce qui irrite une bonne partie des pratiquants de musculation, notamment ceux qui se dopent.
J’ai des valeurs que j’affirme depuis mes débuts que nous avons mis noir sur blanc via les « 10 Commandements SuperPhysique » :
A chaque contenu que je publie que ce soit un article, une publication ou une vidéo, j’essaie d’y mettre du mien même si ce n’est pas facile et que parfois j’aurais tendance à oublier.
Je ne suis pas là pour plaire à tout le monde, je suis là pour remplir cette mission qui me démange.
Je suis là pour éviter à autrui de faire les erreurs que j’ai faites, de tomber dans le panneau de conseils à dormir debout, pour lutter contre les idées reçues et faire gagner du temps pour que chacun progresse mieux.
Je suis pour l’émulation collective, pour se tirer tous ensemble vers le haut plutôt que de rabaisser celui qui débute ou qui est de moindre niveau, notamment via mon projet du Club SuperPhysique.
Je ne suis pas là pour être gentil avec tout le monde, pour être complaisant, pour dire « C’est bien mon petit ».
C’est ainsi que la qualité peut être récompensé à terme.
Bien sur, je ne saurais être exhaustif dans un article mais voici les bases que tout entrepreneur, toute personne qui souhaite vivre de son projet devrait avoir en tête que j’explique plus en détail dans mon livre « The Leader Project« .
5 – Conclusion
Se faire connaitre pour se faire connaitre n’a aucun intérêt.
C’est pourquoi les publicités que l’on peut voir un peu partout pour acheter des abonnés, des likes et autres commentaires n’ont aucun utilité.
Pire, elles envoient les mauvais indicateurs pour les algorithmes par le manque d’engagement global de vos contenus.
Se faire connaitre est un processus de longue haleine mais j’ose croire que la qualité finit toujours par payer à force de persévérance.
Le tout étant d’intégrer ce qu’est la qualité aujourd’hui et d’aller en ce sens.
Si vous avez des questions sur le sujet ou besoins de précisions, n’hésitez pas à les poster sous l’article. Je me ferais un plaisir de vous répondre.
En attendant, si le sujet vous intéresse, je ne saurais vraiment vous recommander que de lire mon livre sur le sujet.
Rudy